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Résumé
Voici deux épistoliers au long cours et en ferveur scripturale. Jean-Albert Guénégan et Jean-Claude Tardif reconnaissent « n'être pas entrés en poésie dans le même costume », et, bien qu'ils goûtent tous deux au suc des mots, la couleur de leur lexique n'est pas identique. Ainsi, pour l'un, la poésie fait partie d'un patrimoine génétique commun. Pour l'autre, au contraire, elle n'est nulle part à l'état naturel mais bien plutôt patient apprentissage. S'ils n'ont pas le même parcours ni la même approche, nos deux épistoliers se sentent néanmoins en correspondance magnétique. Le fil conducteur, malgré la distance, ne se rompt pas. Cet échange de missives - jeu subtil de réticence et de franchise - s'avère au fil des pages un dialogue fertile en jaillissement de la pensée. Stimulant, vraiment. Et intéressant à plus d'un chef pour le lecteur. Tous les thèmes sont ici abordés : qu'est-ce que l'inspiration, ce tourment de l'indicible ? Pourquoi écrit-on ? Pourquoi publie-t-on malgré les aléas (d'où la sainte colère de Jean-Albert Guénégan à l'endroit de certains éditeurs véreux) ? Nulle réponse satisfaisante ni solution, l'écrit ne se définit que par l'énigme, son incertitude et son éternité.