La popularité de ce livre sur Gleeph
Résumé
Ce livre est un essai qui laisse place à l'erreur, à l'errance. C'est aussi un aide-mémoire qui libère l'imagination. Un kaléidoscope de faits, d'idées, de souvenirs, de reportages, référencés, datés, convoque le lecteur dans les lacunes de l'histoire. Libre à lui de se situer. À l'essai, dans l'écriture en archipel de fragments avérés, l'histoire en marche est celle du Vietnam. Tout est réel, tout reste à inventer, en vérité. Au fil corrompu de l'histoire, répond une géographie fantôme du Vietnam. Inondée sous les crues du Mékong, elle s'élargit au monde. Indochine, Vietnam, il y a les guerres et la guerre des mots et des noms, les trahisons de la traduction, les héros et les déserteurs, de la colonisation aux invasions, des destructions à la libération. En émanent des odeurs, des saveurs, des couleurs et des sons, des forêts et des films, des fleurs, des fleuves, des poèmes et des ponts, des gens, de l'art, de la cuisine, des villes, des vivants et des morts. Ouverte à l'interprétation, il y a la voix singulière de l'auteur, J. Dalmaz-Toroni. Elle ne verse ni dans l'autofiction, ni dans l'autobiographie. Elle livre la chair d'un livre monde.