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La Guerre d'Indochine : 1945-1954

Armand Colin, 1994
Grand Format

Jacques Valette

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Résumé

L'histoire de la guerre française d'Indochine est encore mal connue et reste un sujet de controverses idéologiques. En s'appuyant sur des archives publiques, dont la communication demeure pour certaines réservée, et surtout sur des archives privées d'hommes politiques et de généraux français. l'auteur présente une analyse neuve de la politique de décolonisation tentée au Viêt-nam de 1945 à 1954. Il insiste sur l'absence de clarté et de continuité de la politique gouvernementale, les ambiguïtés des responsables vietnamiens, les limites rapidement atteintes de l'effort militaire consenti par l'Etat-Major (en 1951, de Lattre n'ira-t-il pas jusqu'à solliciter > ?). Les incidences internationales de ce conflit dans le contexte de la guerre froide et les étapes du soutien matériel et financier américain (jusqu'à la crise de l'été 1953 et le refus de Churchill d'appuyer le plan d'endiguement du communisme en Asie du Sud-Est et donc les bombardements américains sur Diên Biên Phû). L'approche de plusieurs sujets se trouve ainsi renouvelée : la prise du pouvoir par le Viêt-minh en 1945 et les rapports entre ses chefs et les hauts-commissaires français, la formation d'une armée vietnamienne qui ne répondit jamais à l'attente des généraux français, la guérilla viêtminh, l'organisation de maquis et d'une contre-guérilla française, le rôle du général Navarre, commandant en chef en 1953-1954 et l'affaire de Diên Biên Phû. L'utilisation d'archives privées inédites éclaire enfin les dessous restés secrets de la conférence de Genève, le retoumement de la position du Viêt-minh et la part essentielle prise à la conclusion du cessez-le-feu et aux négociations par Georges Bidault, ministre des Affaires étrangères. Face à une France indifférente et désunie, qui dès 1950, ne songeait qu'à se désengager, les chefs du Viêt-minh avaient su se doter d'un appareil de guerre révolutionnaire et d'une armée qui devait tout à des étrangers, conseillers japonais au début, conseillers et matériel chinois ensuite. Les pièces du jeu restaient en place avec le retrait rapide des Français et l'arrivée des Américains...

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