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Résumé
Dans les églises romanes, le symbole est vivant. Il vit ! Mieux : il vibre ! En effet, le chapiteau roman n'est pas seulement une œuvre d'art, mais l'intermédiaire efficace entre notre monde physique et le monde sensible. Il autorise une autre lecture de l'église romane, qui ne sera ni intellectuelle, ni mentale, mais vibratoire et spirituelle. Ce message transmis par le bâtisseur d'églises romanes demeure présent, et c'est par une résonance souvent inattendue qu'il s'adresse à nous, à notre être intérieur. L'église relie le profane au sacré, la Terre au Ciel. Elle est édifiée en un point précis de la Terre dont les caractéristiques soutiennent une réalité énergétique spécifique ; ces informations proviennent bien entendu des réseaux géomagnétiques et des courants d'eau locaux, mais sont aussi liées à la course céleste du soleil, observée en ce même point. Fort de ces données, fruits d'années d'expérience et de terrain, et s'appuyant sur les techniques de détection bio-sensible, Jacques Bonvin nous révèle ici une part oubliée de l'église romane. Parmi toutes les motivations qui ont pu animer les anciens bâtisseurs, il nous invite à en contempler certaines, méconnues ou inconnues : édifier l'église en harmonie avec son lieu d'implantation, y inscrire la course du soleil, les cycles de la lune, afin qu'elle se mette au service le plus efficace de la vocation théologique et spirituelle du lieu. Parcourir ce dictionnaire c'est approcher les règles du symbolisme médiéval et retrouver les mots-clefs nous permettant de comprendre qu'il existe, dans les sanctuaires romans, une autre dimension propre à nous ouvrir le chemin du cœur.