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Micromusique et ludismes régressifs depuis 2000

Presses universitaires de Provence, 2017
Poche

Jacques Amblard, Emmanuelle Aymès

Electronique

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Prix neuf
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Résumé

Micromusique et ludismes régressifs depuis 2000 La régression, le « redevenir-enfant » est à la mode dans les sociétés occidentales. Il ne s'agit plus seulement de constater, comme Tocqueville dès les années 1830, que les États, ces marchands de sable, infantilisent à dessein leurs administrés, ni que la marchandisation mondialisée a conduit les multinationales à prendre le relais des États. Cette infantilisation est à présent cherchée par les citoyens eux-mêmes, en ceci victimes du « système » mais pas seulement : en posture, peut-être aussi, de déresponsabilisation absolue dans une stratégie de l'absence (tel Koutouzov face à Napoléon), face à toutes les - désormais nombreuses - oppressions. Les arts plastiques, dès la fin des années 1980 (Koons en tête), ont promu cette posture les premiers. Ont suivi les musiques populaires, puis savantes à partir des années 2000. Parmi elles est né un genre nouveau qu'on pourrait appeler aujourd'hui « micromusique », mais qu'on a aussi parfois nommé chiptune ou 8-bits. C'est la musique post-punk des geeks, voire des hackers qui transforment leurs propres jouets électroniques des années 1980 (et ultérieures). Dictée Magique et autres Game Boy, en instruments de musique. Ce genre ludiste d'informaticiens Peter Pan, genre ostensiblement régressif assumé, pousse l'infantilisation jusqu'à son acmé et, dès lors, jusqu'à sa subtile inversion en altermondialisme anticonsommateur, voire en collectivisme ferrailleur contre notre individualisme postmoderne

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