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Résumé
Faut-il se méfier de l'imagination ? Et de la mythologie qui en est le fruit ? Le christianisme n'a-t-il pas chassé les mythes, vidé les forêts sacrées des divinités qui les habitaient ? On le dit souvent. La pensée occidentale moderne - la pensée des « Lumières » et du rationalisme - a cette des origines chrétiennes, mais le christianisme, s'il défend la raison (le Christ est le Logos - la Raison de Dieu), n'est pas étroitement rationaliste. Il n'a pas chassé les Muses. Il les a intégrées dans cet alliage où l'oeuvre d'imagination de l'homme et la révélation divine dessinent ensemble, d'abord obscurément, puis pleinement, les traits du Sauveur. La découverte de ce « christianisme total » a conduit C.S. Lewis d'un rationalisme sans Dieu à la religion de Jésus-Christ. Et ce passage s'est fait par le biais d'une réflexion profonde sur le rapport du mythe et de la religion qui, grâce à Tolkien, a permis à C.S. Lewis de voir dans le christianisme « un mythe devenu fait » - devenu réalité dans le Verbe fait chair. Irène Fernandez explore dans ce livre le parcours intellectuel et spirituel de Lewis et montre combien son oeuvre - ses essais sur le mythe et la religion, mais aussi ses contes, notamment les Chroniques de Narnia - peut faire pressentir aujourd'hui cette « Joie au-delà des murs de ce monde » qui attend l'homme en marche vers l'Infini.