Inhumans : l'intégrale. 1967-1972

Inhumans - l’intégrale tome 1 1967-1972 (Panini Comics France. Juin 2017). Introduits tout d’abord dans les pages des Fantastic Four de Stan Lee & Jack Kirby, le parcours éditorial solo des Inhumains est relativement inconnu en France, et signe d’interêt au vu du prestige des équipes artistiques qui ont oeuvré dessus. Songez plutôt: •Leurs origines furent contées en back-up dans les Thor # 146 à 152 (nov 1967 à mai 1968) par Lee & Kirby dans de trés beaux mais courts épisodes. •Puis dans le Marvel Super-heroes # 15 (Juillet 1968) , 1-shot focus sur Medusa et les Terrifics! Par Archie Goodwin & Gene Colan. •La suite se passe dans les Amazing Adventures # 1 à 10 (août 1970 à janv 1972), en co-publication avec Black Widow (du # 1 au 8, puis solo dans les 2 derniers). Du # 1 au 4 Lee & Kirby confrontent la famille Royale à Maximus le fou, les FF, et… au Mandarin! Des épisodes « in your face » par du grand Kirby. Du # 5 au 8 Roy Thomas & Neal Adams encré par Tom Palmer (dream team) ramènent Maximus dans une saga hélas assez bancale sur fond de Blaxploitation maladroite et amnésie assez pathétique de Flêche noire (dommage). Du # 9 au 10 Gerry Conway aidé de Mike Sekowsky encré par Bill Everett puis Frank Giacoia confrontent les Inhumais à… Magneto ! (Juste après son altercation avec les FF par Kirby puis John Romita) dans une aventure assez Pop mais au scénar absolument anémié rendant les motivations de Magneto véritablement embarrassantes vu le lustre du personnage… le récit de son évasion de sa geôle par le seul pouvoir d’une maitrise absolue du Zen et du Yoga est absolument hilarant 😅🤣 (Pauvre Magneto, on n’est pas loin du FF de Roger Corman là…). •La fin de cette première anthologie se déroule dans les pages de Avengers # 95 (janv 1972) par Roy Thomas , Neal Adams & Tom Palmer, en pleine guerre Kree-Skrull avec la fin abrupte du story-arc les opposant à Maximus (vraiment vite expédié et trés inégal, dommage). Bien que tout cela soit de qualité trés variable (surtout scénaristiquement parlant) , la lecture reste obligatoire pour les fans, même si parfois certains récits sont aussi laborieux que la vision de la pitoyable série TV… (c’est dire !).