La maison de cendres

Vous désirez un résumé de ce que je m'apprête à dire ? -> Ce livre a été une déception. Sur le papier le livre était prometteur. Le résumé m'intéressait, le fait de valser entre deux époques différentes me plaisait beaucoup, tout semblait était réuni pour passer une agréable lecture. Sauf que ce ne fût pas le cas, pas du tout. Dès le début l'écriture m'a parut plutôt moyenne, peu recherchée (notamment dans les chapitres supposés se dérouler au XIXe...), l'auteur n'a pas une plume qui vous marque de par son originalité. Lorsqu'on lit ce livre on se dit qu'à peu près n'importe qui aurait pu l'écrire. Un autre point négatif selon moi, les personnages. Je m'excuse mais le personnage masculin (dont j'ai déjà oublié le nom) est stéréotypé au possible. 17 ans, très musclé (sans pratiquer aucun sport, un vrai miracle), qui visiblement fait tomber toutes les femmes sous son charme. On a vu mieux et plus original. Mais si dans certaines histoires ce type de personnage fonctionne, ce n'est pas le cas ici. Le mec ne peut pas s'empêcher d'être lourd, il va même jusqu'à draguer la bibliothécaire de 30 ans en lui faisant des clins d'œil et en lui frôlant la main volontairement. J'ai trouvé cette scène particulièrement gênante, parce qu'elle ne fait que son travail et qu'il y voit là une incitation à la drague. Et pourtant les personnages masculins mystérieux, un peu torturé, vachement porté sur le sexe, j'aime bien ça d'habitude. Mais quand il s'agit d'un ado de 17 ans... Pas fameux. Le personnage féminin, Mila, n'est pas assez creusé à mon goût. Elle se surnomme la "diablesse" mais elle baisse les bras à mi-chemin, je vous avoue que j'ai eu du mal à la supporter. Elle est un peu contradictoire par moment. Le livre aurait peut-être pu me plaire s'il n'avait pas été aussi long. Il traîne en longueur, et je pense que l'auteur a simplement voulu combler les trous. Si l'on retire tous les chapitres creux et qui n'apportaient rien, on perd quasiment la moitié du roman, en terme de pages. Et c'est triste à dire mais je m'ennuyais profondément. Le sort des personnages ne m'importait pas du tout, n'importe qui aurait pu crever, je m'en foutais complètement. Faisant partie de ces lecteurs qui placent les personnages sur un piédestal, parce que ce sont eux qui donnent un sens à l'intrigue, et bien j'ai été déçue. Et alors ce qui m'a vraiment énervé, c'était le manque de recherches. Le XIXe siècle qui est dépeint dans ce livre est vraiment bancal. Friande de cette époque, j'ai plus d'une fois froncé les sourcils quand je lisais ce livre. Entre les domestiques qui crient sur leurs maîtres, la mère de famille cossue qui gifle sa fille devant plusieurs personnes de la haute (alors que la notoriété et l'apparence sont très importants à cette époque et qu'il ne s'est rien passé de grave) et le vocabulaire trop simpliste, il n'y a rien qui va. Je ne dirais pourtant pas que ce livre est mauvais, c'est un roman tout de même destiné à la jeunesse (~15 ans je dirais), s'il m'a déçu c'est sûrement dû au fait que mes lectures sont habituellement plus adultes et fines/recherchées. Je vous le déconseille, même pour une lecture détente.

Une histoire qui mêle mystère, gothique et angoisse dans laquelle j'avoue avoir eu du mal à me plonger au début car tout est un peu brouillon... Peut être pour nous permettre de nous immerger dans la folie latante de certains personnages... 🤷‍♀️ Mais j'ai persévéré et finalement je me suis laissée embarquer.. La couverture du livre est à l'image de son ambiance. Le manoir de Gravenhearst est particulièrement lugubre et flippant, on pourrait même sentir l'odeur du vieux bois et le plancher qui craque. Évidemment mon cœur balance du côté du personnage de Mila et de son époque Victorienne. La rencontre de ces deux âmes en peine, deux jeunes se retrouvant sans figure maternelle fuyant tout deux leur quotidien sombre et angoissant est un bon moment de lecture.

⭐️⭐️⭐️

« 𝑆𝑜𝑛 𝑐𝑜𝑟𝑝𝑠 𝑒́𝑡𝑎𝑖𝑡 𝑑𝑢𝑟 𝑒𝑡 𝑎𝑛𝑔𝑢𝑙𝑒𝑢𝑥, 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑠𝑐𝑢𝑙𝑝𝑡𝑒́ 𝑎̀ 𝑚𝑒̂𝑚𝑒 𝑙𝑎 𝑝𝑖𝑒𝑟𝑟𝑒 𝑏𝑟𝑢𝑡𝑒, 𝑠𝑎𝑢𝑓 𝑞𝑢𝑒 𝑙'𝑎𝑟𝑡𝑖𝑠𝑡𝑒 𝑎𝑣𝑎𝑖𝑡 𝑜𝑢𝑏𝑙𝑖𝑒́ 𝑑𝑒 𝑙𝑢𝑖 𝑑𝑜𝑛𝑛𝑒𝑟 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑑𝑜𝑢𝑐𝑒𝑢𝑟, 𝑎𝑣𝑎𝑖𝑡 𝑜𝑢𝑏𝑙𝑖𝑒́ 𝑑𝑒 𝑙𝑢𝑖 𝑑𝑜𝑛𝑛𝑒𝑟 𝑑𝑒 𝑙'𝑒𝑠𝑝𝑜𝑖𝑟. » • Le résumé était prometteur : une histoire entre deux époques, une enquête sur un mystérieux manoir réduit en cendres d'un côté, de l'autre la survie au sein de ce manoir quelques siècles plus tôt. Mila qui doit échapper à un beau-père cruel, et Curtis qui veut comprendre pourquoi il entend des voix. Une course contre la montre alors même que l'issue est déjà scellée. Dis comme ça, c'est intriguant non ? En tout cas c'est ce que je me suis dit et franchement, l'intrigue avait du potentiel. Mais je n'ai pas compris certains choix et la fin... m'a clairement laissée sur ma faim. Je pensais qu'on aurait des explications sur certains détails non négligeables, alors que finalement la logique n'est pas poussée jusqu'au bout. D'abord, je n'ai vraiment pas accroché à l'écriture. Je ne sais pas si c'est un problème de traduction ou si le style de l'autrice ne m'a simplement pas plu. Probablement un peu des deux, puisque régulièrement il y avait des fautes de grammaire ou des erreurs de traduction qui me sortaient de ma lecture, pourtant rythmée. En plus de ça, je n'ai pas apprécié les personnages. Curtis est ridiculement colérique, et même si on comprend que la maladie de son père lui fait peur et qu'il ne veut pas devenir comme lui à cause des voix, ses réactions sont disproportionnées. Chaque fois qu'il rencontre quelqu'un, il a envie de lui fracasser la tête au bout de deux minutes de discussion. On m'explique ? Mila a un développement plus logique, mais j'ai trouvé assez dommage que l'époque ne soit pas plus développée que ça. • Avis complet sur mon blog !