Le restaurant des recettes oubliées

Un livre sympa à lire, j'aime comment ils enquête sur les recettes oubliées... mais un peu répétitif...

J'ai pensé que je crocherais beaucoup plus et que j'adorerais ce livre, sur la base de son synopsis. Finalement, je suis déçue, mais pas surprise. Six histoires courtes, où on retrouve les deux même protagonistes et occasionnellement un autre personnage secondaire apparu dans une autre histoire. La structure est répétitive: chapitre 1- entré du nouveau personnage qui mange un plat, description du plat qu'il cherche à retrouver (mais ça sera 'difficile' car peu d'indications, le père part en voyage. Chapitre 2- retour du client, présentation du plat, explication du père. Les discours entre le père et la fille sont somme tout très similaire à chaque épisode. Cela m'as beaucoup rappelé un autre livre par un auteur japonais, 'Before the Coffee Gets Cold', avec cette répétition des schémas. C'est peut-être un type de lecture que le public japonais apprécie, où peut de choses se passent, ou plutôt, où la vie s'écoule paisiblement. Pas mauvais en soit, mais lisez-le sans attentes particulières, afin de ne pas être déçus.

J'aimais la couverture. J'aimais le résumé. La possibilité d'une histoire à déguster. 🍽 Le restaurant des recettes oubliées vous promet, contre la rémunération de votre choix, plus qu'un plat. Le goût du souvenir. Le parfum unique du premier rencard. Le fumet de l'enfance. L'âpreté des regrets, des intentions inachevées. Voilà une carte alléchante, et je l'ouvre l'eau à la bouche. Puis très vite, telle une crème mal fouettée, l'enthousiasme retombe. 🤪 Plusieurs personnages défilent dans ce restaurant où le père et la fille enquêtent avant de passer derrière les fourneaux. Deux chapitres par client. A peine le temps d'en esquisser la silhouette, sans ombre, sans relief. De l'enquête il est à peine question. Peu de récit et des dialogues somme toute répétitifs. J'aimais la couverture. J'aimais la possibilité. Il n'en restera que l'imparfait. 🥡 Vous serez mis en appétit. Certes. Vous refermerez le livre et filerez derechef au japonais du coin. Certes. Malheureusement, on restera sur notre faim 🫤

Il y aurait bien des mots pour décrire ce livre. Délicieusement attachant, j’ai dévoré les pages avec plaisir. Une impression d’une étreinte, d’un plat réconfortant qui vient panser vos blessures sentimentales. Des petits moments de vie partagés avec nous, parfois vous pourriez en tirer des leçons. Nous suivons différents personnages qui viennent dans un mystérieux restaurant. Pas de devanture, l’air délabré et peu accueillant, une simple publicité dans un journal… Tout cela est étrange pour un restaurant. Mais fiez vous à l’odeur qui s’échappe de ce lieu. Les personnages vont passer le seuil de cet établissement peu commun, avec la même motivation: Retrouver une recette oubliée. Ils ont encore le goût sur le bout de la langue mais impossible de se souvenir où ils ont pu déguster le repas de leur souvenir. Ou bien impossible de le retrouver. Enquête, recettes secrètes et petits bobos de l’âme tout cela autour d’un bon repas. Une écriture facile d’accès accompagnée de poésie et de résilience face à certaines épreuves un peu complexe. C’est une invitation à replonger dans nos propres souvenirs pour en tirer le meilleur si possible. Un bouquin qui met l’eau à la bouche, un festin pour l’âme et le coeur qui vous fera gargouiller l’estomac! Terminez le, reprenez en une part pour assouvir votre faim!

Un livre qui répare l'âme, comme le suggère la couverture. Même sans connaître tous les termes de la cuisine japonaise (bien qu'un lexique soit présent à la fin pour les plus assidus), on we sent transporter par les saveurs, et surtout par les histoires qui en découlent. C'est simple, c'est la même recette à chaque fois, mais ça fonctionne si bien, on se demande à chaque fois le chef va-t-il prendre pour arriver à reproduire le plat demandé. Avec quelques histoires qui m'ont presque décroché une larme, je recommande chaudement pour ceux qui aime les lectures par petits bouts et les lectures sensibles. #monavisdelete