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Résumé
Écrivain danois, Herman Bang (1857-1912), très jeune orphelin de mère, est arraché par la guerre prusso-danoise de 1864 à la paisible atmosphère du presbytère de l'île d'Als où son père était pasteur. Il en gardera toute sa vie le sentiment d'avoir été spolié d'un bien qui lui était dû. Il fait des études de droit qu'il abandonne pour devenir acteur, metteur en scène de théâtre, puis journaliste littéraire et conférencier. Il devient rapidement une des figures de Copenhague, assez maniéré et conscient de l'effet qu'il produisait. Par la suite, il mène une vie errante qui le conduira en particulier à Paris. Il écrit des articles sur Balzac, Flaubert, Zola, Daudet, Feuillet, Dumas fils... et collabore à certaines mises en scène au théâtre de l'OEuvre. Il s'attaque particulièrement aux pièces d'Ibsen et y dirige Réjane. Il subit l'influence du naturalisme français, mais celle-ci est vite tempérée par sa découverte de l'impressionnisme de Jonas Lie, plus conforme à sa sensibilité. Il décrit souvent des existences manquées ou malchanceuses, où percent fréquemment des allusions autobiographiques. Le présent ouvrage permet de retrouver deux aspects de Herman Bang : le nouvelliste (Franz Pander et Passions d'artistes) et le dramaturge (Frères et Quand l'amour meurt).