La popularité de ce livre sur Gleeph
Résumé
Oradour... La simple évocation de ce mot nous fait encore trembler d'effroi. «Tout est utile pour comprendre et ressentir». C'est le message de la belle préface de Guy Perlier. Les ruines, les objets conservés dans le Mémorial, les documents du Centre de la mémoire, les écrits, les témoignages... Oui, tout est utile pour que la mémoire de ce crime contre l'humanité soit préservée et transmise... à jamais. Ce livre aussi se veut «utile». Il est une contribution à l'inlassable obstination de celles et de ceux qui ont voulu et veulent porter la mémoire du massacre, ce 10 juin 1944. Certes, «on ne peut pas rendre la guerre romantique», nous dit le grand photographe anglais Dun McCullin. Mais l'art transcende l'horreur. Osera-t-on dire que les photos d'Hélène Delarbre sont esthétiques ? Elles expriment, et c'est leur qualité essentielle, une mise en garde contre l'oubli. Elles nous émeuvent et nous indignent, comme nous terrifie le témoignage de Camille Senon. L'histoire de son «dernier tram» qui l'amena de Limoges à l'entrée d'Oradour en flammes résonne comme un écho aux images derrière lesquelles se cache la mort. Le regard d'une jeune femme répond aux mots d'une femme qui a vécu l'indicible... ... pour qu'advienne le temps de la Raison.