1Q84. Vol. 1. Avril-juin

Si vous commencez, prévoyez du temps. On ne peut lâcher avant la fin du tome 3.

J’ai adoré cette trilogie et j’ai dévoré tous les autres livres de cet auteur, notamment «  Kafka sur le rivage », «  chroniques de l’oiseau à ressort « , « la fin des temps »....

Ce roman, c'est une claque, un débordement orchestré par Murakami. J'ai rarement eu entre les mains une envie aussi irrépressible de tourner les pages. On suit deux personnages, un homme et une femme. Leur chemin, leur travail, leurs relations, leur passé, leur présent. Et honnêtement j'ai toujours une petite pensée pour eux dans ma journée. Pourtant ce n'est pas mon genre de prédilection. C'est poignant, ça impacte pas mal mon cerveau. Attend toi à lire pas mal d'introspection. Tellement de sujets abordés (sexe/écriture/liberté/pulsion/travail/violence/égalité/guerre/secte..). Je ne m'attendais pas à ça et c'est hyper intéressant 👀et une complexité dans l'esprit de l'auteur. J'ai lu 350pages sur 3 jours et c'est vraiment sans action ni dialogue, ça en dit long!

Alors que certains passages me donnait envie de ne plus quitter ce livre d’autres m’ont semblé interminables. Je ne penses pas continuer la trilogie et je suis assez déçue car l’intrigue me paraissait vraiment interessante.

Si vous passez outre les moments de doutes et le sentiment d'être perdu pendant votre lecture et acceptez de ne plus prêter attention à la frontière entre le réel et l'irréel vous serez emporté.es si loin. C'est l'un des livres qui m'a le plus ému, avec des personnages aussi touchants qu'attachants, qui ne sont ni tout noirs ni tout blancs. Lorsque je lis du Murakami je me sens transportée, comme flottante et piégée à la porte d'une étrange frontière qui exerce une terrible force sur la manière dont je vois le monde. De plus, je sais que certains trouvent la plume de Murakami confuse, pourtant c'est la plume que j'apprécie le plus. Elle est claire, simple, concise et extrêmement efficace. Si vous avez d'autres livres écrits dans le même style conseillez moi je suis preneuse.