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Résumé
Gwenaëlle Abolivier nous emporte dans ce train mythique, à travers un récit où « les destins s'entrelacent, les vies se croisent » et où elle nous offre de beaux portraits de femmes. Des femmes qui hantent le Transsibérien ou les régions austères qui l'entourent, comme Irène, qui avoue : « toute ma vie passée ici n'a été qu'une vie de mensonges ». Le texte prend la forme d'une grande lettre d'amour où l'auteure elle-même s'adresse à l'être aimé. Tout au long du récit, elle exprime aussi sa dette envers Blaise Cendrars qui lui a inspiré le goût du voyage et ce départ à travers l'Europe et l'Asie. Cendrars qui « se drogue à l'encre d'imprimerie ». Cendrars qui est l'un des phares de ce récit. Avec Vertige du Transsibérien, le lecteur prend le train, appréhende des paysages majestueux, se confronte à des cultures riches et lointaines, à un continent dévasté par des problématiques d'ordre climatique, social, économique. Photographie littéraire de la Russie contemporaine, avec ses blessures, sa démesure, sa poésie baroque, ce récit est aussi perpétuellement irrigué par un questionnement : « faut-il avoir beaucoup vécu pour écrire, beaucoup aimé, beaucoup pleuré aussi ? ». Un panorama qu'on ne regarde pas, cette fois, avec les yeux mais qui se révèle à nos sens au gré de l'écriture de Gwenaëlle Abolivier.