Un doux parfum de mort

Dans une bourgade du Mexique profond : un meurtre, un cadavre de jeune fille, un assassin trop malin pour se faire pincer, un autre «assassin» (innocent, lui) que chacun voudrait bien voir à la place du vrai... et un brave garçon timide avec les filles, que chacun pousse à jouer les vengeurs de la société outragée. Si le roman d'Arriaga se dévore comme une tortilla bien relevée, laissons à ceux qui liront ces lignes la surprise de la dernière bouchée. Et le plaisir de suivre un romancier qui s'ingénie à brouiller non seulement les pistes mais les genres. Polar dévoyé, vaudeville sanglant, conte d'amour et de mort, il y a de tout cela dans ce petit roman d'une noirceur sans mélange - celle des meilleurs cafés... qui empêchent si bien de dormir.