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Résumé
En 1847, l'extralucide Alexis Didier, les yeux bandés, parvient à lire à distance des messages enfermés dans des enveloppes. Trois ans plus tard, la vogue des tables tournantes déferle sur l'Europe. Allan Kardec recueille les confidences des Esprits lors de séances spirites. Jusqu'à l'aube du XXe siècle s'épanouissent les «sciences psychiques» - la «métapsychique» -, reposant sur la lucidité magnétique et le spiritisme, dont les phénomènes intriguent nombre de penseurs illustres. Au cours des Années Folles, les moulages d'ectoplasmes étonnent le tout-Paris et les médiums «à effets physiques» mobilisent la presse et la Sorbonne, tandis que des séances de télépathie ou de clairvoyance menées par René Warcollier et Eugène Osty posent les bases de la parapsychologie. Dans les années 1930, le chercheur américain Joseph B. Rhine met en évidence l'existence d'une perception extrasensorielle par des études statistiques réalisées dans un cadre universitaire. Mais il faudra encore trente-cinq années de recherches, de théories et de polémiques pour que la parapsychologie soit finalement reconnue comme une science «normale». Magnétisme, clairvoyance, spiritisme, médiumnité, métapsychique, télékinésie... Des expériences de somnambulisme du marquis de Puységur à l'invention des générateurs de nombres aléatoires dans les années 1960, l'approche raisonnée des phénomènes «paranormaux» a une longue histoire, trop souvent ignorée, tout autant qu'embellie par ses plus chauds partisans. Science entièrement à part... ou science à part entière ? Des origines à 1969, cet ouvrage est le premier à proposer une histoire dépassionnée de la parapsychologie, à travers le récit de ses expériences fondatrices, l'exposé de ses grands dossiers et le portrait de ses personnalités les plus marquantes.