Les frontières dans un monde en mouvement

Cette collection de culture générale associe les domaines les plus divers de la géographie. Par des approches transversales, elle traite des thèmes d'actualité relevant des préoccupations scientifiques majeures de notre époque et fait ressortir les mécanismes de fonctionnement et d'organisation du globe. Carrefours s'adresse aux étudiants en géographie, histoire, sciences sociales, aux candidats aux différents concours ainsi qu'au grand public désireux de comprendre les problèmes de notre temps. La question des frontières, réactualisée par les nouveaux conflits mondialisés, dont les enjeux sont déterminants pour le devenir de l'humanité tout entière, demeure au premier plan de l'intérêt suscité à la fois par leur approche théorique et leur rôle dans les rapports quotidiens des sociétés à leurs territoires. À ce titre, elle intéresse le grand public cultivé, autant que les étudiants en sciences sociales, politiques, économiques, de tous les cycles de l'enseignement supérieur, les candidats aux concours de recrutement de l'enseignement secondaire et de l'administration, ainsi que ceux qui visent l'entrée aux grandes écoles. L'orientation de l'ouvrage, quoique d'essence principalement géographique, compte tenu des caractéristiques éminemment socio-spatiales du thème traité, se veut aussi pluridisciplinaire, dans la mesure où la frontière est tout indiquée pour nous inviter à dépasser les cloisonnements scientifiques pour saisir les réalités profondes des desseins sociaux, apparents et occultes. Après avoir évoqué la genèse et le déploiement des frontières, l'auteur analyse la nature et le contenu des espaces frontaliers, avant de montrer l'évolution actuelle, dans les sociétés plus ou moins pacifiées, mais non forcément encore dégagées de leurs ressentiments, vers des espaces transfrontaliers. Il dresse ensuite un certain bilan des résultats obtenus dans ce domaine, certes insuffisants, mais encourageants dès lors que les efforts entrepris sont fondés davantage sur ce qui unit que sur ce qui divise.