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2 éditions

Longtemps, j'ai donné raison à Ginger Rogers

Grasset, 2020
Grand Format

Frédéric Vitoux

Romans francophones

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Prix neuf
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Résumé

Longtemps, j'ai donné raison à Ginger Rogers « Le bonheur en littérature ne consiste pas à gagner du temps pour aller à l'essentiel, mais à perdre du temps pour parvenir à l'inessentiel. Autrement dit, à accepter d'être pris par surprise pour découvrir précisément ce que je n'avais jamais recherché. » Tel est exactement le bonheur que suscite cette autobiographie parcellaire et subtile où chaque fragment du puzzle de la mémoire cristallise une leçon de vie. Ainsi le souvenir brumeux d'une visite de l'auteur à son père, détenu après-guerre à la prison de Clairvaux, fait-il ressurgir un monde englouti d'où se détache la silhouette unijambiste du gardien de l'hôtel de Lauzun qui aurait pu le dénoncer à la Libération. Vittorio Gassman confiant qu'une miette de pain collée à la lèvre d'une jeune femme a sonné le glas de leur liaison lui inspire une réflexion sur la fin de l'amour. Une phrase prononcée par Ginger Rogers dans le film La Fille de la 5e Avenue (« Peut-être que les gens riches sont juste des gens pauvres avec de l'argent ») lui remémore l'expérience intime du gouffre entre les riches et les pauvres, la désinvolture héréditaire des bien nés à laquelle les autres ne sauraient accéder. Un mot, un titre, une locution, tels des aimants, attirent vers eux la limaille de réminiscences qu'il croyait à jamais effacées. Son amour fou du cinéma, dès son plus jeune âge, tout autant qu'une expérience en usine, la découverte des livres et des écrivains ou l'évocation si pudique de l'amour de sa vie sont quelques-uns des autres motifs pris dans cette vaste tapisserie du souvenir.

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