Quand sort la recluse

Cousu de fil blanc, déçue.

Ce n'est assurément pas le meilleur Vargas, mais comme c'est Vargas c'est tout de même quelque chose. Une intrigue a priori sortie de nulle part : des morts accidentelles par morsures d'araignées qui seraient en réalité des meurtres déguisés ! Il n'y a qu'Adamsberg pour y croire, et il n'y a que lui pour nous emmener à sa suite, presque sans nous perdre. " Presque " parce que pour une fois, j'ai trouvé certaines coïncidences un peu cousues de fil blanc. Vargas serait-elle tombée dans l'écueil du polar français où le flic connait toujours quelqu'un qui connait quelqu'un qui le rattache à la victime ou au coupable ? Mais voilà, trouver des défauts à un Vargas, c'est comme critiquer un proche : ça me tord le bide et je me sens mal. Je préfère donc m'attarder sur le positif : l'enquête est pleine de rebondissements et nous emmène dans les recoins sombres ( ô si sombres ) de l'espèce humaines. On finit par connaître les blaps sur le bout des doigts, et ça nous tord forcément le bide. Niveau style, c'est toujours d'une finesse absolue, les dialogues incroyablement bien tournés. À quand le prochain ?

Je n'était pas un grand fan de roman policier et suite à de nombreuses recommandation j'ai lu ce livre qui m'a reméconcilié avec le genre. L'enquète est prenante et par le biais d'une écriture subtile et à double sens nous transporte dans les moeurs aujourd'hui méconnues de tout un chacun. Je continuerai sans doute ma (re)découverte de ce genre avec les autres oeuvres de Fred Vargas.

J’ai découvert Vargas, ses personnages et son style (si particulier!) avec ce livre. Humour tiré par les cheveux, parodie de policier finalement rondement menée. Un régal