Atala ; René

Nation de découverte, voici l'Amérique, Chateaubriand a fait plusieurs voyages dans ce continent encore vierge de toute construction occidentale, où la nature est un roi qui règne sur les hommes. Voici ce qui est touchant dans ce livre, les personnages sont acculés par cette mère aussi impitoyable que grandiose, aussi puissante qu'imprévisible. L'aspect chrétien voulu par l'auteur est comme sublimé par la flore, la faune, les hommes simples, où Dieu rend n'importe quelle brindille un joyau inestimable pourvu de mille qualités. Ce livre est un herbier entre deux couvertures, qui garde les plus émouvantes aventures.

Le récit de René est d’une plume remarquable, d’une justesse poignante et d’une tristesse crue. J’ai été très surprise d’avoir autant aimé. Atala n’est pas du même style, mais les descriptions sublimes et la découvertes des mœurs anciens m’ont séduit également !

Autant j'ai adoré René pour la beauté de phrase, l'ambiance douce et sublime qui est créé. Autant j'ai eu plus de mal avec Atala dans le sens où je n'ai pas réussi à accrocher avec les personnages, avec l'histoire aussi touchante qu'elle était. Mais il est indéniable que Chateaubriand a une plume magnifique, douce et pleine de poésie et de beauté

Prêt