Thérèse DesqueyrouxFrançois Mauriac
10 éditions
Thérèse Desqueyroux
Hatier, 1997
Grand Format
François Mauriac, Maurice Maucuer
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9 avis sur ce livre
- Filoforever- 11/12/2019Ah Mauriac!Du Chabrol sur papier bible. Mauriac,, c’est une fièvre, une férocité policée, une écriture inouïes. Si les situations ont forcément vieilli, l’intensité et le talent du Nobel bordelais sont intacts. A (re)découvrir absolument90
- Paullouis- 25/04/2022Un pur génie des états intérieursThérèse Desqueyroux est un hommage à l’être intérieur. Mauriac a su se faire le secrétaire intime de l’âme de Thérèse ; entre devoir et vie, raison altruiste et individualisme égoïste. Tout le monde, aujourd’hui, est Thérèse mais personne ne le souhaite.50
- Francky the reader- 20/11/2020Histoire de la bourgeoisie bordelaiseC’est le seul roman que j’ai lu de Mauriac, quelle excellente description de la bourgeoisie bordelaise du début du vingtième ! J’ai vu l’adaptation avec Audrey tautou, fidèle au roman.30
- Pierre- 06/12/2023Les affres de la vie de bourgeois de province…Roman psychologique, roman dénonçant les mœurs de la bourgeoisie de province du début du XXÈME siècle. Tel est « Thérèse Desqueyroux » de François Mauriac. Une femme, qui, pour échapper à la fatalité d’une vie rangée, commet l’irréparable en tentant d’empoisonner son époux, Bernard. Ce dernier préférant sauver les apparences, plaide favorablement en faveur de son empoisonneuse d’épouse, amenant à un non-lieu. De retour à la maison familiale, l’époux impose à Thérèse l’interdiction de se mêler à la vie familiale, la condamnant à rester cloîtrer dans sa chambre, et à dépérir physiquement et moralement. Pour un roman paru en 1927, on ne peut qu’être surpris par la modernité des thématiques exposées. En faire un livre sur la condition des femmes paraîtrait anachronique, mais à travers Thérèse Desqueyroux, Mauriac dénonce un certain conformisme des milieux petits bourgeois de province. Cette fatalité liée au déterminisme social. Thérèse malgré un esprit d’élévation et une volonté de frayer son destin personnel, se retrouve par intérêt de classe, à mener une vie d’épouse rangée. Totalement inapte à la maternité et à vivre auprès d’un époux uniquement intéressé par la chasse et la bonne chère. C’est en assistant au surdosage accidentel de son époux, que lui vient à l’idée d’une possible porte de sortie, via la tentative d’assassinat de ce dernier. Le cadre girondin du roman, avec ses descriptions de la lande, de l’air océanique, tendrait à classer François Mauriac en petit écrivain régional. Mais la modernité et l’universalité des thématiques choisies par l’auteur, nous rappelle pourquoi il fut en son temps un auteur renommé. Au point de se voir attribuer le prix Nobel de littérature en 1952 et d’entrer à l’académie française. Le temps a relégué, quelque peu, l’écrivain au second plan. Une redécouverte de son œuvre littéraire me semble nécessaire.22
- Hélène LAMBOLEY- 05/02/2021Pas très bien écrit mais des idées intéressantesLe style n'a rien d'extraordinaire mais j'ai bien aimé les thématiques soulevées : le besoin de sentiments et de communication de la femme, l'opacité de l'être à lui-même, le regard critique sur le discours mystique, l'amour de l'intelligence, … J'ai apprécié aussi que Thérèse ne réponde pas à un cliché de la féminité : c'est une femme intelligente et qui n'attend que la passion pour exprimer sa sensibilité, une femme qui fume et qui vit difficilement sa maternité qui lui rappelle son lien avec un homme qu'elle voudrait fuir. La fin, également était subtile : on y sent toute la souffrance due au manque de communication, aux dates et aux paroles posés sans qu'ils ne reflètent jamais tout à fait ce que son ressent en soi, et la lointaine perspective de ce qu'aurait pu être la relation de Thérèse et de son mari si chacun n'avait pas été enfermé dans son silence. Connaissant mal Mauriac que je classais comme "romancier catholique" et que je soupçonnais donc a priori de moralisme, j'ai été agréablement surprise par le réalisme de ce roman et sa complexité morale20
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