Le réveil du coeur

J’étais tombée sur un extrait de ce livre dans un magazine féminin une salle d’attente il y a de cela 2/3 ans. J’avais beaucoup aimé l’extrait et quand je suis tombée sur le livre chez mon petit bouquiniste, je l’ai acheté tout de suite. Ce livre est composé de deux grandes parties et une dernière partie assez courte. La 1ère partie est racontée par Jean, trentenaire bobo. Jean a un père, le Vieux, réactionnaire, à l’ancienne, qui refuse le progrès et la vie moderne. Jean est en couple avec Leïla, ils attendent un enfant. Le Vieux ne connait presque pas Leïla, il la rencontre à l’occasion de la naissance de Malo et ça ne se passe pas très bien. La deuxième partie se déroule 6 ans après. Suite à divers événements, Malo est confié au Vieux tout le mois d’août. Entre eux va naître une belle complicité... La 1ère partie m’a clairement gavée, Jean est assez antipathique et avec le Vieux c’est prise de bec sur prise de bec. La 2ème partie est assez sympa, c’est une belle histoire d’amour entre un grand-père et son petit fils. Au final, bof bof, plein de grands débats sur « c’était mieux avant », j’ai du mal à comprendre comment ce livre a fait pour obtenir le Prix des Maisons de la Presse.

La relation qui se crée entre un enfant et son grand père est belle. Mais j'ai trouvé belle aussi l'écriture. Par delà les clichés ou malgré eux, François d'Epenoux a un style qui me touche. De l'humour et de l'auto dérision souvent, un côté implicite de l'écriture, que je recherche souvent en vain chez un auteur. Je n'aime pas que tout soit dit dans les moindres détails, c'est pesant. Mais quand la suggestion se pose au fil du texte, là je me régale.

Je n’ai pas été réellement emballé par ce livre. L’histoire est coupé en 3 partie, la première est bien trop longue, ne nous permet pas de nous attaché aux personnages. La deuxième partie est un peu plus sympathique mais ne m’a pas plus entraîné plus que sa. La dernière partie m’a surprise, j’avoue ne pas m’être attendu à cette fin, mais je n’ai décidé pas été emballé !