cover
Shelf Cover
3 éditions

Vide et plein : le langage pictural chinois

Seuil, 1991
Poche

François Cheng

Sciences sociales

Nombre de pages
ISBN
Date de parution
Prix neuf
Se procurer

La popularité de ce livre sur Gleeph

Ma note
Note moyenne
(0 note)

Résumé

Vide et plein Le langage pictural chinois L'objet que se donne la peinture chinoise est de créer un microcosme, «plus vrai que la Nature elle-même» (Tsung Ping) : ceci ne s'obtient qu'en restituant les souffles vitaux qui animent l'Univers ; aussi le peintre cherche-t-il à capter les lignes internes des choses et à fixer les relations qu'elles entretiennent entre elles : d'où l'importance du trait. Mais ces lignes de forces ne peuvent s'incarner que sur un fond qui est le Vide : «Dans la peinture comme dans l'Univers, sans le Vide, les souffles ne circuleraient pas, le Yin-Yang n'opérerait pas.» Il faut donc réaliser le Vide sur la toile, entre les éléments et dans le trait lui-même. C'est autour de ce Vide que s'organisent toutes les autres notions de la peinture chinoise ; celles-ci forment un système signifiant auquel François Cheng est le premier à appliquer ici une analyse sémiologique. Mais le commentaire, loin d'écraser son objet, le fait au contraire resplendir à travers d'amples citations, des reproductions, et surtout l'étude du peintre Shih-t'ao.

80 personnes l'ont dans leur bibliothèque

Pas encore d'avis sur ce livre
Données bibliographiques fournies par