Arcadia : l'intégrale

L'histoire manque de clarté. Les différents mondes, personnages et références s'entremêlent et nous perdent. Les références aux personnages célèbres sont nombreuses mais parfois inutiles et ne servent pas le récit. L'ensemble est lourd sans raison. Cela est dommage car il y a de belles idées. Je suis étonnée que cela soit classé dans la catégorie steampunk.

L'auteur veut tout simplement étaler sa science artistique grâce à un étalage de formules toutes faites, un vocabulaire bien trop soutenu servant des dialogues sans grand intérêt. Tout est embrouillé, on ne comprend pas qui on est en train de suivre, de qui cette personne est le double... Sans compter les personnages féminins qui se confondent en un seul, toujours à poil quoi qu'il se passe, pauvre objet (sujet) de désir ; de même pour une enfant de 13 ans qui se veut vamp et une vision très floue autour de la pédophilie supposée de Lewis Carroll qui n'est jamais questionnée, complètement normalisée. On parle de peinture, de musique, de Mal qui est évincé en un rien de temps, le tout pêle-mêle, ça passe trop vite et c'est pourtant si long à suivre. Je terminerai en soulignant ceci : Pluton n'est pas une planète. Décidément, la collection Steampunk de Bragelonne publie n'importe quoi.