La femme qui tuait les hommes

Synopsis : Russie, 1909, Léna est sur le point d’être exécutée pour les meurtres des 272 hommes qu’elle a commis. Paris, 2017, Jeanne, ancienne couturière à l’Opéra Garnier, mène une retraite à première vue sans histoires. Mais quel est le lien entre ces deux femmes ? • Avis : Un roman alternatif à deux voix qu’Ève De Castro mène habillement. Grâce à l’histoire de Léna, on est pleinement immergé dans l’empire russe : le bouillonnement de la révolution, le tsar, les conditions de vie, l’hypocrisie de la pensée de Lénine (avide de pouvoir, qui n’avait que mépris pour le bas peuple et les femmes). Deux intrigues s’entrecroisent : celle de Léna est dévoilée dès les premières lignes, par contre, celle de Jeanne est plus difficile à deviner. C’est ce qui m’a plu : L’auteure arrive à suggérer le pire, sans jamais rien dévoiler, jusqu’au dénouement final, qui m’a étonnée et surprise ! • En résumé : C’est un roman féministe qui met le courage des femmes à l’honneur. Deux femmes engagées qui vont, à chacune leur manière, faire leur propre révolution. La vengeance sera leur moteur. J’ai pris beaucoup de plaisir à lire ce livre, et je vous en souhaite tout autant !