Les désobéissantes

Mélomane ou simplement amateurice de romans policiers sans extrême violence? « Les désobéissantes » est fait pour toi! Alors qu’il s’apprête à remonter sur scène après 26 ans d’absence, Marcus Solar, pianiste mondialement célèbre, est retrouvé mort dans sa luxueuse propriété de Belleville. Tandis que les conclusions de l’enquête semblent s’orienter vers un suicide, des traces de son passé mystérieux resurgissent. Pourquoi a-t-il brutalement stoppé sa carrière? Et qui sont toutes ces femmes qui gravitent autour de lui: Rose, Diane, Elizabeth, Gabrielle? Premier roman d’Emmanuelle Faguer, « les désobéissantes » est un thriller bien rythmé qui saura certainement retenir votre attention. Ses chapitres courts s’enchaînent et dénouent les fils de l’intrigue sans temps morts. Connaître le fin mot de l’histoire devient très vite une nécessité pour le lecteur. L’autrice n’évite pas quelques invraisemblances ou coïncidences un peu trop opportunes mais ses débuts sont sans aucun doute prometteurs!

MAGISTRAL ! J’ai été captivée de bout en bout par ce polar dynamique, avec ses mystères en poupées russes et ses personnages tous plus énigmatiques les uns que les autres. J’avais sans cesse envie de revenir à ma lecture. La recette est redoutablement efficace. La double-temporalité et les secrets de famille (deux éléments que j’adore retrouver dans les romans) sont maîtrisés avec brio. Je n’ai pas vu venir le dénouement, lui-même en cascade. Le suspense est présent jusqu’au bout. La plume est addictive, et je tiens à souligner que c’est un premier roman !! Sachant qu’une plume se bonifie avec le temps, je suis impatiente de lire les prochains livres de l’autrice, qui est, à coup sûr, une étoile montante de la littérature noire.

Ici un grand pianiste, Marcus Solar, ainsi que la femme qui l'accompagnait partout, sont retrouvés morts. Marcus Solar s'était retiré de la scène et devait revenir pour une dernière tournée. Sa mort serait apparemment un suicide, mais trop d'énigmes restent sans réponse. J'ai lu ce roman dans le cadre du jury Harper Collins noir. Quand j'ai lu le synopsis, je n'étais pas hyper emballée. Je pensais que j'allais lire un polar tournant autour de la musique classique. Et pour mon grand bonheur, ce n'était pas le cas. De ce fait, j'ai adoré cette lecture. On a frôlé le coup de cœur. On a ici des personnages extrêmement bien travaillé et plus complexe qu'ils en ont l'air. Des personnages multiples pour lesquels on ne comprend pas leur présence ou leur utilité. Mais rien n'est laissé au hasard et chaque personnage, chaque détail ont leurs importances. J'ai trouvé qu'on était plus dans un roman noir, mettant en avant des histoires de vie qui s'emboîtent. Et tout s'emboîtent à la perfection. On est plutôt loin du polar. Ce livre a su me captiver des les premières pages. Je pense que c'est du à une excellente maîtrise des codes du roman noir par l'autrice.  J'ai aussi adoré la tournure que prend ce livre. Rien à voir avec ce que j'aurais pu imaginer en le commençant. Je ne peux que vous recommander ce livre. Une excellente surprise avec touche de psychologie bien amenée.

L’ artiste Marcus Solar, qui allait faire son grand retour meurt brutalement à 70ans d’une overdose de morphine, sa domestique retrouvée décédée en bas des escaliers. Que s’est-il passé ? Qui était-il ? Quels mystères renferment sa vie ? Dans ce premier roman, Emmanuelle FAGUER va nous emporter dans un tourbillon d’intrigue, de mystères et de sentiments. Marcus Solar et sa passion pour la musique, la relation qu’il entretient en jouant du piano, ce que cela représente dans sa vie. L’arrêt brutal de sa carrière et son retour après 30ans d’absence. Très rapidement, quatre femmes sont au centre de la vie de Marcus et détiennent les clés du mystère. J’ai adoré la proposition de l’autrice et je trouve ce premier roman très réussi. Tous les éléments se mêlent à la perfection, les deux enquêteurs apportent du rythme dans cette enquête au premier abord très simple. La persévérance du duo va les amener à sortir du cadre et pousser leurs recherches. Quatre femmes, des vies, des destins et des caractères différents ayant un point commun : Marcus. Ces femmes sont à la fois sensible, énigmatique, exaspérante et vont être amenées à se confier et dévoiler des secrets bien gardés. Merci Emmanuelle Faguer pour cette lecture addictive, les pages défilent tant l’histoire captive par ses révélations et rebondissements. Les personnages sont touchants et attachants. Laissez vous tenter par la découverte de la vie de Marcus et de ces quatre femmes.

Découvert dans le cadre du prix harper Collins poche, je vous parle aujourd’hui du roman d’Emmanuelle Faguer : « Les désobéissantes » aux Éditions Harper Collins. À la veille de remonter sur scène, Marcus Solar, virtuose du piano, est retrouvé mort dans son lit alors que la femme qui partageait sa vie est découverte au pied de l’escalier. Les premiers éléments laissent penser à un accident, mais le capitaine Ronan Weber ainsi que la lieutenante, Leïla Cherfa s’intéressent à la vie du pianiste et ne tardent pas à découvrir plusieurs fausses notes. Autant vous dire que ce roman était celui de la sélection qui, pour l’instant, me tentait le moins. Pourtant, il ne m’a pas fallu longtemps pour être embarqué par son intrigue et ses nombreux mystères. Avec brio, à la façon d’une biographie, l’autrice décortique la vie de Marcus Solar en mettant en avant les quatre femmes qui en ont fait partie. D’ailleurs, c’est le nombre de parties que comporte ce livre qui portent chacun le nom d’une de ces femmes. Avec des chapitres court qui donnent du rythme, on oscille entre présent et passé afin de connaître au mieux la personnalité de Marcus, et si au début, il me laissait assez hermétique, j’ai forcément fini par m’y attacher. Les personnages sont nombreux et si habituellement, je n’aime pas ça puisque j’ai tendance à m’emmêler les pinceaux, cette fois, je n’ai eu aucun mal à m’y retrouver, car ils ont tous des personnalités distinctes. Certains sont touchants et tous sont crédibles, mention spéciale pour notre duo d’enquêteurs qui m’a beaucoup plus, j’ai apprécié leur détermination à démêler les fils de cette intrigue complexe. J’avais peur que la musique classique, qui est un thème qui ne m’intéresse pas, prenne trop de place et finisse par nuire à mon intérêt, mais heureusement ce n’a pas été le cas puisque s’il est bien abordé, il n’est pas présent à chaque page et n’est pas au centre de l’histoire. Pour un premier roman, j’ai trouvé qu’il était abouti et très prometteur. En résumé, même si je n’ai pas été jusqu’au coup de cœur, il n’empêche que j’ai passé un excellent moment.