La possibilité du jour

Cet ouvrage est conté comme une lettre ouverte d'une mère à son enfant. Un retour sur sa vie à elle, comme un témoignage de son histoire. Le statut des femmes d'après-guerre, la bienséance méprisante et méprisée augurée par le patriarcat tenace, un départ pour le nouveau monde et une perte d'identité dans une société qui afflige les "minorités"... les femmes, les érudites, les noirs, les artistes trop libres ...etc Au travers de ses yeux de Française venue aux États-unis pour construire, on assiste à son insoumission, son combat pour Être. Son identité trouvée auprès de ceux qui seront les siens. Une famille construite par choix. Le récit d'Aurore est criant de ténacité. Elle mêle force et vulnérabilité, liberté et entêtement, volonté de vivre et abandon.

Nous sommes en 1947, Aurore vit à Nice avec ses parents,  elle tombe amoureuse de Martin,  beau soldat américain,  qu'elle va suivre jusqu'au États-Unis, pays plein de promesses.  Ce qui devait être un rêve américain,  s'avère être une désillusion.  Aurore persistera, elle tentera de lutter contre ses peurs, notamment face à la discrimination raciale, et en pleine bataille pour le droit des femmes. A plusieurs reprises, elle s'effondrera, jusqu'au jour où elle se relèvera pour elle-même. Un livre, une histoire de femme battante et amoureuse de la vie.

Une lettre d'une mère à son fils comme un cri ! J'ai envié le courage, la ténacité et la force de cette femme, Laura, tout au long de sa vie, ses joies et ses guerres dans sa quête de l'autre, dans la quête de soi. Se battre pour gagner sa place dans le monde lorsqu'on est une fille, une mère, une amie, une épouse, une femme avec un grand F. Magnifique plaidoyer ❤️❤️❤️

Ce livre m’a fait redécouvrir la lecture et je lis grâce à lui. Le vie d’une femme au 20e siècle en Amérique n’est pas facile…

Un très beau livre qui raconte l’histoire d’une femme forte, déboussolée par la vie. Il est dommage de constater le manque de chance de cette femme tout au long du livre. Cependant, elle arrive à garder la tête haute. J’aurai apprécié un peu plus de joie de vivre dans cet écrit à son fils.