L'antre des louves. Vol. 2. La maison à la porte dorée

Entre amours, stratagèmes et coups bas, Élodie Harper réussit, dans ce second tome, à décrire avec précision le milieu des courtisanes pompéiennes.

J'avais dévoré le premier tome, malgré certains aspects qui pouvaient être déroutants. J'ai donc été vraiment déçue de cette suite. Je n'ai pas l'impression que la personnage principale évolue, j'ai eu envie de la secouer une bonne partie du temps pour ses choix douteux. C'est redondant, et l'histoire patauge à certains moments. Il y a des moments où vraiment je soufflais fort notamment pour sa relation avec son ancien maître. On verra le troisième tome...

Retraçant la cruauté d’une époque dont il ne reste que des ruines, L’Antre des louves m’avait complètement absorbée tant par la violence de certains personnages que par la rage de vivre de notre héroïne Amara. C’est donc avec enthousiasme que je me suis lancée dans la lecture du deuxième tome. Alors que le destin d’une affranchie n’est pas aussi simple que l’on pourrait croire, le passé d’Amara refait sans arrêt surface pour lui rappeler ce qui l’a brisée. Et bien qu’elle sait pertinemment ce qu’elle doit faire ou ne pas faire pour préserver ce semblant de liberté, on a l’impression qu’elle s’évertue à prendre de mauvaises décisions.. À plusieurs reprises, je me suis demandée où était passé sa force de caractère. L’intrigue en a même pâti puisque certains événements devenaient de plus en plus prévisibles au fil des pages. Néanmoins j’ai adoré la douceur de certains passages, mettant l’amour impossible à l’honneur.

Oui, ce tome 2 est un peu décevant par rapport au deuxième. On reste assez déçus de la tournure des évènements. Parfois, le personnage principal nous déçoit et on a bien envie de crier devant le livre. Mais l'univers est toujours aussi fort, toujours aussi bien décrit. Apparition de nouveaux personnages qui sont attachants. Tome 2 en demi-teinte pour moi : la première partie est assez lente à mettre en place, mais je n'ai pas pu m'arracher du livre pour la deuxième partie. Les rebondissements de la fin, bien qu'assez prévisibles, nous laisse en suspens. Hâte de lire le tome 3 malgré tout, j'espère que celui-ci faisait office de transition pour un tome 3 exceptionnel ;)

Amara a été affranchie mais sa liberté nouvellement acquise est encore fragile. Son statut de concubine la maintient sous la domination de Rufus, à qui elle doit constamment plaire. Elle est également loin d'être débarrassée de son ancien maître Félix, à qui elle doit une somme d'argent importante. Amara doit user de mensonges et de stratagèmes pour survivre et conserver sa liberté. Mais à quel prix ? Un second tome un peu en dessous du premier mais toujours passionnant. A trop jouer un rôle, Amara se perd, perd son humanité. Mais hélas, être une femme sans fortune à Pompéi nécessite des sacrifices car on est forcément sous la coupe d'un homme, que l'on soit esclave ou libre. Il faut un esprit d'acier pour jouer à ce jeu d'influences et de tromperies... Et gagner !