Boy Parts

Voilà comment on m’a vendu le livre et j’ai sauté sur l’occasion. Une histoire du point de vue d’une anti-hero psychopathe ? Super intéressant. L’histoire est sombre, si ce n’est noire. On suit Irina, une photographe qui photographie des hommes, la plupart dans un cadre pornographique/artistique et de soumission. C’est une femme cruelle, autant avec ses modèles qu’avec ses proches. C’est aussi une victime, de la société mais surtout des hommes, des drogues et de l’alcool. Et on suit son déclin à travers les pages qui deviennent de plus en plus sombres, de plus en plus dures à lire, jusqu’au point de rupture où on se met à haïr proprement le personnage, qu’importe ce qui l’a poussé à être comme ça. Entre cruauté et manipulation, ce personnage est probablement l’un des pires que j’ai jamais rencontré. Si l’écriture est géniale et très bien maîtrisée, le rythme bon et lascif, je ne peux pas noter ce livre. Je me suis mise à haïr si fort la personnage principale que je suis incapable de dire que j’ai aimé le livre. C’est torturé, tourmenté, lourd et traumatisant à tant de niveaux que je préfère le laisser dans une zone grise, celle des livres sans notes - trop perturbants pour être proprement aimé. ⚠️⚠️ Trigger warnings pour les futur.es lecteur-rices : viol, drogue, harcèlement sexuel et moral, gaslighting, alcoolisme, mutilation et automutilation, dégradation mentale…

C’était ma pensée à chaque nouveau chapitre de ce livre. C’est un bouquin perturbant, qui met mal à l’aise, qui donne envie de vomir et qui pétrifie. Mais tellement addictif. J’avais toujours envie d’en savoir plus et surtout de finir l’histoire parce que même si j’ai aimé, je reprenais le livre à contrecœur tellement il est dur à lire. Vérifiez les trigger warnings (sur storygraph notamment)