Je ne dis rien de toi que je ne vois pas en toi

Vous ne reposerez pas ce livre avant de l'avoir fini ! Deux familles qui par l'entretien de secrets et de coups bas dominent l'économie à Rio finissent par exploser alors que les dernières pages s'écoulent. Le contexte colonial, très réel, est difficile à supporter. Mais il est indispensable dans cette société bourgeoise entretenue par le Portugal. Derrière cette explosion, une femme, Vitoria, qui petit à petit pose les mines tout autour... C'est drôle parce qu'elle demeure dans l'ombre dans une grosse partie de l'histoire (le milieu, en gros), et pourtant c'est elle qui sait. Ça faisait aussi longtemps que je n'avais pas lu une histoire racontée par un narrateur omniscient ! Le livre se clôture par un magnifique poème dont je révèle quelques lignes (sans vous en révéler l'orateur auquel je ne m'attendais pas) : Je vois aussi que parfois tu me parcours avec passion Et que quand tu désires réellement, Tu sais peindre avec des couleurs vives Chaque licroseconde de mes pages. Mic drop.