Le nazi et le barbier

J'ai eu beaucoup de mal à m adapter au style d'écriture et j'ai voulu stopper ma lecture à plusieurs reprises. Mais j'ai persisté et j'ai adoré ! Finalement, on s amuse de l écriture, c'est vivant et complètement absurde. Le Nazi et le Barbier raconte l'Holocauste du point de vue du bourreau. Max Schulz, génocidaire nazi, endosse après la guerre l'identité de son ami assassiné Itzig Finkelstein. Un SS devenu barbier en Israël et sioniste fanatique.

Un angle audacieux, une écriture drôle et poétique, un personnage picaresque... Une belle découverte ! L'auteur nous fait vraiment prendre conscience de l'absurdité de la guerre et du comportement "mouton" des humains. Enfin, quitte à jeter un pavé dans la page, j'ai réalisé que certaines ambitions de l'État d'Israël étaient similaires à la Grande Allemagne...

A mi-chemin entre La Danse de Gengis Cohn de Romain Gary et Les Bienveillantes de Jonathan Littell. J'ai trouvé ce roman grinçant inégal dans son rythme et son écriture.