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Résumé
«J'avais déjà ressenti lors de la dernière tournée qu'il fallait avoir le courage de voir les choses en face. Être chanteur n'est pas une drogue. Ni une addiction. C'est un immense plaisir. Il fallait que cela reste ainsi. Et là j'étais limite. J'avais la hantise du concert de trop. Vous savez, le concert de tous ces vieux chanteurs qui ont perdu leur voix... Je suis revenu en peignoir et j'ai remercié le public : "Ce n'est pas tout ça, mais il faut rentrer maintenant... Vous pouvez fumer. Repos !"» Chanteur, crooner, acteur, Eddy Mitchell incarne à lui tout seul un petit bout de l'histoire de France. Celle de l'après-guerre, fascinée par l'Amérique libératrice, son rock'n'roll et son cinéma. Rocker et auteur de ses propres chansons, il a su être le témoin affûté de l'évolution de la société française. Toujours en équilibre entre Belleville et Nashville, celui que l'on surnomme souvent «Schmoll» a accepté de sortir de sa réserve naturelle pour se confier au journaliste Didier Varrod. L'enfance buissonnière, l'adolescence passée dans les cinémas de quartier, les débuts tonitruants dans le rock, la guerre d'Algérie, Mai 68, de Gaulle, la traversée du désert, le retour en grâce, l'Amérique rêvée jusqu'à la réalité, «La dernière séance», les souvenirs de tournage sur Coup de torchon ou Le bonheur est dans le pré, les copains - Coluche, Gainsbourg, Johnny, Dutronc... -, les démons, la politique, le temps qui passe, toutes ces choses et bien d'autres encore sont racontées dans ce livre, entre humour ravageur et sens de l'autodérision.