La charge raciale : vertige d'un silence écrasant

En quelques mots : Racisme / silenciation / intériorité / charge / blanchité Je peux déjà vous prévenir que je serai incapable de rendre justice à la plume et à la réflexion de l’autrice dans cette chronique ! N’étant pas concernée par la charge raciale, je suis loin d’en comprendre la véritable portée mais, à l’instar d’Hanane Karimi avec son essai « Les femmes musulmanes ne sont-elles pas des femmes ? », Douce Dibondo soigne les maux par les mots et nous permet tout de même de nous représenter ce que ce poids et ce vertige peuvent infliger… La réflexion qui nous propose l’autrice est d’une grande limpidité ! Partant de l’histoire de la charge raciale et de sa théorisation, l’autrice nous emmène ensuite dans son expérience quotidienne, dans les imaginaires autour de la charge raciale et nous propose pour finir quelques voies vers l’émancipation… J’ai trouvé plus qu’impressionnante la prose de l’autrice, la façon dont elle montre les angles morts et les apories de certaines théories et la façon dont elle réinvestit des outils d’analyse dépassés. Et cela, tout en restant fluide et en prenant le lectorat par la main tout au long de son cheminement ! C’est un essai fort, puissant et qui, j’espère, résonnera longtemps ! Il est disponible depuis hier en librairie, alors s’il vous plaît, lisez-le !