Le Bois de la nuit

Quel étrange roman et onirique découverte que cette lecture pour le #challengefemmesdanslhistoire 😶‍🌫️ 🍂Tout d’abord… Djuna Barnes est une autrice d’avant-garde affiliée au courant moderniste. Née dans l’état de New York à la fin du 19e, elle se rend à Paris dans les années 1920 et fait partie intégrante de la communauté américaine qui s’y trouve : elle côtoie notamment Natalie Barbey, Gertrude Stein ou encore Sylvia Beach, célèbre pour sa librairie parisienne Shakespeare and Company 📚 C’est également à Paris qu’elle s’éprend de la sculptrice Thelma Wood, histoire d’amour dans Le bois de la nuit est la transposition en roman (tout de même amputé de deux tiers par T.S. Eliot pour sa parution 🙄) 🍂Et ce roman s’offre vraiment à lire comme on traverse un rêve : prenant mais indéchiffrable, déstructuré mais addictif, ampoulé et en constante rupture, mais pourtant impossible à mettre de côté 🫣 Certes, ce n’est pas une lecture qui fera partie de mes favorites, et pourtant c’est une expérience littéraire que je recommande pour sa singularité 😶‍🌫️ 🍂L’histoire dans son ensemble résiste au résumé… parce que s’il s’agit bien d’une transposition de l’histoire d’amour entre l’autrice et Thelma Wood, entre les lignes et entre les chapitres se dessinent des tableaux où chaque univers est propre et où pourtant les destins se lient et se délitent ensemble 🪢💥 La déréliction dispute avec la passion, tandis que les monologues du docteur étouffent tout velléité de compréhension 🫠 🍂Vous l’aurez sans doute compris, pour se faire un avis sur ce roman, il vaut mieux lui laisser sa chance et être prêt.es à rêver les yeux ouverts 💭