Vivance

J’ai commencé à bailler à la page 10, à sauter des paragraphes à la 22 (décrire un escabeau bancal sur 20 lignes, c’est audacieux), et capitulé à la 50. Les écrivain.e.s qui n’ont pas grand-chose à dire ou qui égrènent des quotidiens pauvres en rebondissements, ça existe et c’est parfois un délice de poésie (Toni Morrison ou Annie Ernaux par exemple). Mais là, ça ne marche pas. C’est ennuyeux, plat, sans promesse de changement de rythme. Chaque banalité est étirée inutilement (on aurait pu s’en douter, puisque ça commence par une description de salle de bain sur 5 pages), on se demande quand viendra l’action. C’est dommage, parce que ce n’est pas mal écrit. Mais on dirait juste un type qui n’a rien à écrire. J’aurais peut-être dû persévérer, mais je n’ai pas eu le courage.

Un homme qui a perdu son chat, une errance à vélo, des rencontres improbables... Un roman MERVEILLEUX qui enivre, de la poésie dans tous les recoins, un éclat de rire jamais loin et une ode à l'humanité.