Monsieur Malaussène

Délirant

J’ai adoré et dévoré les trois premiers tomes et me suis donc lancée dans le quatrième avec hâte et envie pour retrouver la tribu Malaussène. J’ai donc lu pages après pages en la cherchant… mais je n’ai vraiment trouvé le plaisir d’antan qu’à la page 400 (sur 644) et ce pour une petite centaine de pages avant de retomber dans un ennui de lecture. Je me suis donc accrochée au style de Pennac et ses jeux de mots, ses références, à Belleville et à ses personnages.. pour mieux me perdre ! J’ai sérieusement considéré arrêter la lecture à la moitié ne voyant pas où l’auteur me menait. J’ai laissé le bénéfice du doute à Pennac, capable de tout type de rebondissement.! Il se joue de moi c’est sûr, je peux voir comment, j’ai compris ce jeu avec les lecteur•ices. Mais cela ne suffit pas. Alors que Malaussène est accusé d’aimer les explosifs, Pennac, lui, peine à nous mener à une réelle explosion finale.

A la hauteur de la précédente trilogie !

On se jette sur la suite de la saga pour avoir le bonheur de partager de nouveau les aventures de cette tribu Malaussène unique en son genre. On y croise la bassesse, l’horreur, l’obscénité mais tout ce matériau est transmuté en une œuvre rayonnante par l’alchimiste Pennac.

J'ai aimé ce personnage attachant et sa famille un peu dingue.