Journal d'un corps

Quel livre ! Les mots manqueraient pour le définir. Il s'agit du récit d'une vie : le roman est long, mais comme l'est la vie du narrateur. Lae lecteurice l'accompagne dans toutes les étapes de son existence, de la plus dérisoire à la plus capitale, et s'attache à lui. Le style est subtil, travaillé, prenant. Une très bonne lecture, à ne pas manquer dans l’œuvre de Pennac !

Journal ou on alterne rire et larme... On s’y retrouve dans ce livre car toutes les tranches d’âges y sont invoquées. En plus l’écriture de Pennac est toujours un délice. Notre corps ce héros !

Ce livre peut sembler déroutant mais on accroche très vite à l'histoire de ce corps d'homme racontée au fil des années.

J'enviais celle lecture depuis un petit moment, et j'en suis finalement un peu déçue ... Certes, il s'agit bien d'un journal d'un corps, de ses maux, de ses habiletés et de ses faiblesses. Cependant, j'ai trouvé la lecture longue et parfois plate (car comme son titre l'indique, il ne se passe pas énormément d'actions), bien qu'elle m'ai permis de passer par toutes les émotions, du rire à la tristesse. Un point d'honneur cependant sur cette édition très bien illustrée, où les métaphores artistiques sont sublimes. Je reste curieuse de lire d'autres avis sur cette lecture :)

Dans ce livre, Daniel Pennac fait comme un journal intime mais au lieu de raconter toute une vie par les événements et les réactions, il parle de son corps : les maladies, les gestes, les développements, et les sensations. Et, au final, une vie nous est tout de même racontée, qui prend tout son intérêt par ce parti pris bien précis. Evidemment, cette idée amène forcément quelques passages un peu longuets, notamment toute l'explication du journal, mais en dehors de ces quelques pages par-ci par-là, le récit devient vite captivant. On passe les jours avec grand intérêt, et on finit par avaler en peu de traites cette vie complète vue du côté corporel de la chose. Le genre de livre qu'on repose peu. A lire si on aime les regards décalés et le style vif.