Kali

Dans un monde post-apocalyptique (ou pas ?) Kali veut se venger de ses anciennes partenaires qui l’ont trahie. —————— Et on est partis sur cette base pur 125 pages. Daniel Freedman reprend la structure narrative d’un mad max road Warrior où fury road , à savoir : de làction qui s’enchaîne et très peu d’explications sur d’où viennent les personnages etc… Au dessin Robert Sammelin signe une prestation vraiment intéressante : les scènes statiques sont iconiques , les combats sont dynamiques, les visages et les corps se déforment au fur et à mesure pour marquer la souffrance… —————— On est donc ici sur un pur récit graphique d’action. Un récit de revanche et pas beaucoup plus que ça. Un croisement entre MAD Max et Kill Bill. Et si le pari est en grande partie réussi , il y a pour moi 2 points qui font que le tome m’a déçu lié aux 2 références ci-dessus : Les personnages sont absolument tous interchangeables , seuls leurs vêtements les distinguent (allez il y en a une qui a une arme de prédilection différente ou un vrai truc…). Et surtout : on a de l’action non-stop dynamique et fluide, mais 0 pic émotionnel ; cela manque de 2 ou 3 séquences over the top (du style la fin du premier kill bill avec tous les ennemis ou le duel dans la neige, ou même le camion du musicien qui crache des flammes dans fury road …) —————— Au global un récit d’action efficace mais qui manque de pic émotionnel , de folie et d’implication pour les personnages. —————— Les + : - le graphisme - le découpage - le story-telling ultra graphique - c’est agréable et fun à lire —————— Les - : - des personnages interchangeables - un manque de scènes marquantes… - …ou de background / lore - j’aurais préféré moins de bonus , pas de vernis sur la cover et quelques euros de moins sur le tome…