Une histoire populaire de la France. Vol. 2. Des gueules noires aux gilets jaunes

Archi-médiocre. L'ouvrage n'apporte rien. Il se veut le pendant français de histoire populaire de l'empire américain d'Howard Zinn. Dans son livre, Howard Zinn retrace un histoire des vaincus loin de l'histoire officielle et peu connue du grand public européen. Jean Jaurès, le front populaire, la résistance, la décolonisation sont des thèmes présents dans tous les livres d'histoire des collèges et lycées. Rien de nouveau ou plus tôt la même chose en moins bien exposée, en très décousue et avec des erreurs sur le plan historique. Les martyrs de la ville de Chicago sont antérieures à la fusillade de Fourmies... La bande dessinée est un langage. Elle raconte une histoire avec du rythme, du mouvement...On se situe à mi chemin entre la littérature et le cinéma. Ici, le dessin est moche, statique et n'apporte rien de plus par rapport au texte qui lui est discutable Discussion posée par cette bd : la gauche c'est quoi ? Elle représente les intérêts du salariat numériquement majoritaire. Ne possédant rien, le salariat défend, dans ses luttes, l'intérêt général. Rien ou pas grand chose à voir avec les luttes de genre ou la défense du port du voile. On ne fonde pas une société sur une addition de particularismes ou de luttes catégorielles. Mention spéciale au dernier chapitre qui donne dans la bouillie idéologique. Si nous avons échouer à changer le monde, la faute en revient à la télévision qui nous abrutit . C'est un peu court Et l'auteur de terminer avec une note d'espoir sous la forme d'une évocation des gilets jaunes. Pas sûr que l'auteur ait le recul nécessaire pour en parler avec justesse. Rappel : on a bien vu une ex porte parole autoproclamée des gilets jaunes soutenir zemmour. C'est donc toujours complexe. Pas sûr que l'on puisse traiter de ce qui sous-tend le mouvement des gilets jaunes en bd PS : Les femmes iraniennes en lutte aspirent à une laïcité universelle. Elle sont de vraies féministes. Elles interrogent l'occident sur le woke, la cancel culture, l'indigénisme...