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Résumé
Tout le monde aime les théories, ces tentatives de découvrir des lois, des tendances, des unités dans nos vies apparemment si morcelées. Théories de théories se passe en une journée, à partir du moment où, levé, on s'habille (et c'est la « théorie des beaux vêtements »), jusqu'à la fin du jour (et c'est la « théorie du coucher du soleil »). Entre les deux, des théories sur tout ce que l'on appelle la vie, ou du moins la vie comme Charles Dantzig l'entend. La pensée n'est pas obligée d'être triste, profond ne veut pas dire qu'on se noie. Que ce soit dans la théorie du désir, la théorie de l'amour, la théorie des ponts (si mal en point dans le monde de murs où nous vivons), la théorie des grandes vieilles actrices de théâtre, la théorie des mappemondes, la théorie de la mort, la théorie du mot fin dans les livres, la théorie des fleurs coupées, on retrouve son brillant et sa gravité, sa drôlerie et son phrasé, ses points de vue toujours inattendus. « Théories » ne veut pas dire abstrait. Celles-ci se fondent sur des observations, des faits historiques, les remarques des penseurs et des poètes les plus divers. Des expériences sensibles, aussi ; c'est le livre le plus intime de l'auteur. Il en émane une certaine conception du monde, délivré des idées reçues et des superstitions, cherchant à en capter la moire, à la façon de la moire du tissu, changeante et variée comme la vie.