cover
Shelf Cover

Le capital fictif : comment la finance s'approprie notre avenir

les Prairies ordinaires, 2014
Grand Format

Cédric Durand

Sciences sociales

Nombre de pages
ISBN
Date de parution
Prix neuf
Se procurer

La popularité de ce livre sur Gleeph

Ma note
Note moyenne
(0 note)

Résumé

Les prairies ordinaires On explique souvent les turbulences des marchés financiers par l'immoralité des agents, les errements de la théorie économique ou les réglementations inadaptées. Bien que ces explications ne soient pas fausses, elles laissent de côté le principal problème : la nature et l'origine de la valeur financière. C'est ce mystère que Cédric Durand propose d'élucider. À partir du concept de capital fictif, il soutient que la finance préempte la production future, s'approprie de la richesse qui reste à créer. S'appuyant sur des données comparatives couvrant les quatre dernières décennies, il montre que l'accroissement des dettes publiques et privées, l'essor des produits financiers, l'affirmation de la norme de création de valeur pour l'actionnaire, ou encore l'action des pouvoirs publics en faveur de la stabilité financière participent d'un même dispositif de domination sociale et politique. Le capital fictif pourrait n'être qu'un tigre de papier... Mais il mord ! Par la financiarisation, le capital s'est arrogé un pouvoir dont on ressent aujourd'hui toute la violence. Si la sophistication financière a permis un temps de masquer la déconnexion croissante entre l'épuisement de la dynamique productive et les exigences du capital, la crise de 2007-2008 a fait tomber le voile. L'hégémonie financière se pare des atours libéraux du marché, mais à chaque fois que les marchés s'effondrent, le capital fictif se tourne vers le politique pour mieux presser à son profit les corps sociaux.

7 personnes l'ont dans leur bibliothèque

Pas encore d'avis sur ce livre
Ce livre est dans 1 étagère
Données bibliographiques fournies par