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Résumé
Des années 1900 à 1950, l'âge d'or de la Café Society saisi sur le vif par l'une de ses figures incontournables : le photographe Cecil Beaton. Emblématique portraitiste de mode, " Prince des photographes ", Cecil Beaton (1904-1980) fut l'une des figures principales de cette vie mondaine et cosmopolite si joliment appelée Café Society. Une société qu'il sut conquérir avec une incomparable aisance, passant, d'un pas, de l'Europe aux États-Unis, allant des salons de l'aristocratie conservatrice aux fêtes des personnalités les plus extravagantes. Et si nous savions de Cecil Beaton qu'il était un chroniqueur talentueux, nous découvrons dans cet ouvrage qu'il fut aussi un superbe écrivain. De quoi est-il ici question ? De futilités. Que ceux qui s'en formaliseraient passent leur chemin, c'est le conseil que leur adresse Christian Dior : " Je conçois que cet intérêt passionné pour des choses frivoles puisse agacer les gens sérieux. Tant pis pour eux. Cecil Beaton a raison d'écrire avec foi. [...] Nous savons que, des civilisations, c'est le périssable qui demeure. " Au fil des pages, se succèdent les portraits de célébrités tels Balenciaga, Dior, Chanel, mais aussi d'élégantes, de modèles, de photographes et de tant d'autres. Ainsi Beaton encense-t-il une époque, se souvient des gens d'influence, rallume le chic, l'esprit et la déraison.