L'immeuble de la rue Cavendish. Vol. 2. Charlotte se cherche

Les histoires de cette immeuble sont intrigantes et j ai hâte que les prochains tomes sortent

À la fin de ma lecture, mon avis est très mitigé. J’ai adoré chaque page de cette histoire. J’ai beaucoup aimé le personnage de Charlotte que j’ai trouvé attachante, plus que Margaux (pour ma part). L’histoire aborde des sujets de sociétés qui peuvent nous arriver à tous : le harcèlement au travail, une mésentente avec son patron, la détresse de ne pas trouver de réconfort dans son foyer, devoir enfouir ses sentiments pour ne pas briser sa famille, … L’intrigue, à la fois autour du personnage de Leticia et autour de la liaison de Charlotte, m’a happé et j’ai dévoré les 50 dernières pages. Caroline Kant aurait vraiment pu écrire un roman à intrigue. Mais alors quelle déception à la fin. Je suis frustrée. On reste vraiment sur notre faim. Tant de sujet abordés pour finalement n’y apporter aucune réponse. Qui est Léticia réellement ? Quel est son problème ? Psychopathe, amoureuse de sa patronne, du mari de sa patronne, jalouse de Charlotte ? Était-ce elle au volant de la voiture qui a failli percuter Charlotte ? Elle qui a mis du chewing-gum dans la serrure ? Elle qui a vidé le sac poubelle sur le paillasson ? Elle l’auteure des commentaires Facebook et Instagram ? Et par ailleurs, pourquoi ce pseudo « rougerubis90 » ? Le nom de la teinte de son rouge à lèvre ? J’attendais des révélations comme celles-ci qui ne sont jamais arrivés. On se doute de la réponse, oui, mais on a envie que de vraies réponses soit apportées, tant pour nous que pour Charlotte. Et alors quelle double frustration quant au développement personnel de Charlotte. Quelle est la fin pour elle ? Vivre avec un homme qu’elle n’aime pas, avec qui elle va continuer à se déchirer, sous les yeux de leurs 2 enfants ? Que va-t-il advenir de sa relation avec Thomas ? Peut-on réellement passer à autre chose quand la personne que l’on aime vit deux étages plus bas ? En bref, une super histoire qui mériterait une bien meilleure fin que celle que l’auteure lui a écrit. Je me trompe peut-être, mais étant donné l’arc d’écriture entre le tome 1 et le tome 2, il est fort à parier que l’on n’aura finalement assez peu de nouvelles de Charlotte dans les tomes suivant. Dommage pour ce personnage qui est pourtant intéressant.

J’ai A.D.O.R.É! Frais, pétillant, rien de mélodramatique, un roman qui fait du bien! Charlotte est une maman torturée par un nouveau travail qui la passionne, par un nouveau voisin qui lui plait un peu trop, des enfants qui occupent beaucoup de son temps, dit comme ça c’est triste et pas joyeux mais l’auteure tourne le récit de façon peps et rythmé. Pas besoin d’aller chercher midi à 14h comme certains auteurs, c’est facile, fluide et agréable à lire 📖

A l’image du premier tome, c’est un livre avec une écriture simple, fluide et sans fioriture qui permet de passer un bon moment (malgré les thèmes abordés) avec des personnages attachants mais aussi agaçants et détestables. Charlotte n’entretient pas une relation saine avec sa nouvelle collègue Laetitia malgré tout ses efforts. Il est question d’harcèlement, Laetitia lui mène la vie dure en lui sabotant son travail ce qui va apporter des frictions avec son mari et chambouler sa vie de couple. Charlotte va d’ailleurs se questionner et remettre celle-ci en question. La vie entre voisins dans l’immeuble de la rue Canvendish est toujours aussi paisible et réconfortante. J’ai bien aimé ce deuxième tome bien que j’ai une préférence pour le tome 1 et un faible pour le personnage de Margaux.

J’ai été heureuse de retrouver les résidents de l’immeuble de la rue Cavendish. Nous y découvrons Charlotte, son mari et ses deux enfants. Caroline Kant a une plume vive et audacieuse. Elle décrit le harcèlement au travail, la rivalité et l’hypocrisie. J’ai déjà hâte de retrouver la suite des aventures dans cet immeuble et d’avoir des nouvelles de Charlotte… Extrait : “ Parfois, dans la vie, on a l’impression qu’on est arrivé tout en haut, sur l'échelle du bonheur. Que tout est réuni pour qu’on soit le plus heureux au monde. Alors j’adresse une petite prière : “ S’il vous plaît, faites que je reste là le plus longtemps possible avant de redescendre, et si vous le pouvez, pas trop bas…” “