Cycle de la brume. Vol. 2. Le palais de minuit

C'est un roman assez court, lu en une soirée, je ne l'ai pas lâché. Si certains diront que c'est de la littérature jeunesse, je ne suis pas totalement d'accord et je le recommanderai à tous les âges. Encore une histoire passionnante du prodige Zafon, qui se passe en Inde, cette fois, et qui retrace les aventures d'une bande de gamins orphelins. A lire !

Carlos Ruiz Zafon avait écrit ce cycle avant celui du Cimetière des livres oubliés et il était destiné à un jeune public. Mais après lecture du deuxième tome, même si les héros sont des adolescents, ce cycle a sa place pour tout public. Pourtant, pendant la lecture, il me venait parfois à l’esprit d’être dans une aventure du club des cinq. Heureusement, le style et l’atmosphère proposés par le talentueux Zafon subliment le genre. Toutefois, la dernière partie du roman s’éternise et laisse un peu place à l’ennui malgré un rythme élevé. A Calcutta en 1916, un officier britannique sauve deux enfants d’une mort certaine, au prix de sa propre vie. Une force maléfique semble poursuivre ces deux nouveau-nés pour une raison qui nous échappe encore. Un enfant sera protégé par sa grand-mère, l’autre sera confié à un orphelinat. Ben, après 16 ans dans cette institution pour enfants abandonnés, va pouvoir sortir et voler de ses propres ailes. Son groupe qu’il a créé avec ses fidèles amis, la Chowdar Society, va être dissous. Dans le même temps, l’événement enclenché il y a 16 ans va le rattraper, sa fraternité va le soutenir et le protéger jusque dans les profondeurs démoniaques de la ville de Kali. A l’instar des romans de Ruiz Zafon, l’aventure, le mystère et un univers toujours aussi fascinant sont au rendez-vous. Il en est de même pour l’écriture magnifique de l’écrivain qui  compense quelques défauts. La lecture se poursuit souvent grâce au plaisir de déguster un beau texte plutôt que l’intérêt porté par l’histoire. Des sentiments contrastés qui ne me découragent pas de lire le dernier tome de la trilogie de la brume.

.. voilà ce qui résume, pour ma part, ce roman, deuxième du Cycle de la Brume qui se veut être une suite de romans destinés à un large public, qui se veut être lu et apprécier que l'on ai 15, 35, ou 65 ans : et c'est chose faite ! Nous suivons la Showdar Society, créer par un groupe d'adolescents orphelins : se serrer les coudes, coûte que coûte.. et c'est ce qu'ils feront pour aider leur ami Ben dans son incroyable histoire. Là encore, la poésie et la douceur est mêlée à la terreur et à la peur.. si vous avez aimé le premier roman de ce cycle, vous vous régalez de celui-ci - bien qu'il n'a pas été mon préféré à mon sens. Mélange de passe et de présent savamment dosé, il vous emportera dans les rues de Calcutta en ses heures les plus sombres..

Le palais de Minuit ( Cycle de la brume, livre 2) de Carlos Ruiz Zafón . Histoire : ⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️/5 Calcutta, 1916. Une personne laisse devant la porte d’un orphelinat un bébé avec une lettre troublante. Plusieurs années plus tard, Ben et ses amis de l’orphelinat font partie d’un club « la Chowbar Society » qui a pour but de se veiller les uns sur les autres. Ayant tous 16 ans, ils doivent quitter la maison qui les a accueilli pour vivre leur vie. Cependant, depuis l’arrivée de Sheere, une adolescente, un être en colère cherche à se venger et aucun des adolescents ne sait comment ça va se finir. Mon avis : J’adore les œuvres de Zafón, j’avais déjà lu Le prince de la brume ( 1er livre du cycle de la brume), le prisonnier du ciel ( livre 3 du cimetière des livres oubliés) et Marina. J’ai naturellement continué avec le palais de minuit. L’auteur décrit très bien le Calcutta de 1916 et de 1932, on s’y croirait. J’aime comment il mélange le monde réel avec le fantastique, on pense qu’il y a une explication rationnelle tout le long du livre mais au final on est surpris par ce qu’on découvre. Je le recommande, ainsi que tous ses autres livres. Thème : Inde, orphelinat, feu, vengeance, âme vengeresse

Bien que ce roman ait été écrit au départ pour des adolescents - mais dans l'espoir de plaire aussi aux adultes - je pe suis laissée emporter par les aventures des membres de la Chowdar Society, société secrète composée d'un petit groupe d'orphelins. Dès les premières lignes, le mystère s'installe... Le climat angoissant, l'histoire familiale, le maléfice d'un étrange personnage dont on découvre peu à peu l'identité, tout va crescendo jusqu'au combat final qui m'a fait penser à Harry Potter combattant Voldemor ! Je préfère toutefois le mystère plus subtil des romans suivants, notamment la série du Cimetière des Livres Oubliés.