Les éclats

- J’avais oublié à quel point j’étais sensible au style de Bret Easton Ellis. J’ai été subjuguée par « Les Eclats », le roman présentait l’habituelle recette des livres de l’auteur : sexe, violence, humour, de nombreuses intrigues, les plus romanesques les unes que les autres. La nostalgie est accentuée par les nombreuses références musicales. C’est un incroyable mélange d’autobiographie, de fiction, l’addiction est réelle, je n’avais pas envie de lâcher le roman et en même temps je voulais que dure encore et encore le plaisir de la lecture de chaque nouvelle page.

La description détaillée de l'environnement de LA dans les années 80 tout en suivant la vie de 5 ados nous donnent l'impression d'y être, avec en fond l'intrigue du Trawler. Malheureusement déçue de ne pas avoir une enquête qui se clôt sur l'identité révélée du Trawler, très frustrant. Pas mal de longueurs au coeur du récit tout de même.

toujours accro à son style, j'ai pourtant longtemps été déçu par ce livre. J'y voyais une auto-caricature facile. Un trop-plein de sexe, drogue etc... un sentiment de déjà lu... et pourtant, je me suis fait embarquer dans cette aventure avec un final troublant et déstabilisant. Bref, une réussite

Ce dernier livre de B.E Ellis m’a littéralement emporté. J’avais lu ici et là des critiques enthousiastes et d’autres plus mitigées, regrettant une forme de redite de Moins que zéro. Pour ma part j’ai adoré retourner au début de ces années 80, mêlant à la fois la vie finalement pathétique de jeunes lycéens sous Quaalude et Valium à un thriller angoissant en toile de fond. La vie de Bret, Debbie, Thom, Susan, Ryan ou Robert dans le L.A fantasmé des années 80 est remontée à la surface avec l’écriture si reconnaissable d’Ellis. Un pur bonheur.

Compliqué de donner un avis sur ce livre qui est d’ailleurs difficile à lire. La jeunesse dorée de la cote ouest américaine des années 80 est assez difficile à supporter, consommatrice permanente de toutes sortes de drogues, noyée dans le sexe tous azimuts et dont la seule problématique est d’occuper ses journées. C’est le troisième livre d’Easton Ellis que je lis et je n’arrive toujours pas à l’apprécier.