Recursion

Titre

L’auteur nous emmène dans une histoire où réalité et souvenirs se mélangent. On rencontre d’abord Barry, un flic désabusé de la police new-yorkaise. Il enquête sur une vague de suicides engendrée par le Syndrome des Faux Souvenirs, une maladie neurologique inexpliquée. Les symptômes ? Les victimes se remémorent une vie qu’ils n’ont jamais vécue… En parallèle, on fait la connaissance d’Helena Smith, neurologue travaillant sur la mémoire. Elle est recrutée par Marcus Slade pour développer un dispositif qui permet d’enregistrer les souvenirs, pour lutter contre la malade d’Alzheimer. Mais est-ce bien le cas? Slade a de l’ambition et la réalité pourrait être en danger. C’est le genre de lecture qui fait parfois quelques noeuds dans le cerveau mais c’est tout de même relativement compréhensible (jusqu’à un certain point, je dois le dire) et il est difficile de ne pas sentir la pression et l’enjeu qui entourent cette histoire. C’est même plutôt addictif par moment ! J’ai globalement apprécié ma lecture, même si j’ai trouvé le dernier tiers du roman un peu redondant à mon goût et m’a rappelé le livre REPLAY que j’avais quasi abandonné à l’époque. Ça m’embête de ne pas ressortir hyper emballée d’une telle lecture car l’histoire est prenante et bien exécutée. C’est complexe, ça pose question et ça angoisse un peu. Mais je ne sais pas pourquoi, j’ai trouvé que ça avait traîné en longueur, alors que c’est plutôt nécessaire à l’histoire… En bref, une lecture plutôt intéressante d’un côté, mais qui devient un peu lente et répétitive à un moment donné. Je ne peux que vous conseiller de vous faire votre propre avis, car ce livre a reçu beaucoup de critiques positives !

Une vague de suicide touche la ville de New-York. En menant l’enquête, Barry Sutton découvre qu’ils semblent être tous liés au Syndrome des Faux Souvenirs. De son côté, Helena Smith, neurologue, travaille à la sauvegarde des souvenirs, afin d’aider les personnes atteints de la maladie d’Alzheimer. Ils ne le savent pas encore, mais leur destin est intimement lié, ainsi que l’avenir du monde tel que nous le connaissons. Encore un roman de Blake Crouch mêlant à la perfection thriller et science-fiction ! Je me suis clairement fait des noeuds au cerveau avec ce livre. Nous sommes coincés dans une boucle temporelle dans laquelle aucune issue ne semble favorable à l’humanité. Pire, les catastrophes s’enchaînent et s’intensifient. L’histoire met en garde contre les avancées technologiques révolutionnaires et leurs utilisations pour changer le monde, le rendre meilleur… Mais l’être humain en veut égoïstement toujours plus & les conséquences n’en seront que plus lourdes… Jusqu’à menacer l’équilibre déjà précaire du monde entier. C’est un roman très bien construit, palpitant, dont je n’ai pas vu venir la fin. Les thèmes de la mémoire, des souvenirs et du temps sont extrêmement bien amenés et développés. Le côté scientifique est abordable et bien documenté. Encore une fois avec cet auteur, les rebondissements sont nombreux et il n’y a aucun temps mort ! On alterne entre les histoires des deux protagonistes, Barry & Helena - tous deux très attachants et d’une résilience incroyable - & la tension monte crescendo tout au long de la lecture, jusqu’à ce qui semble être le point de non retour… Que je vous laisserai découvrir par vous-même lors de la lecture !

La science-fiction cherche toujours à nous faire réfléchir, ce roman d’autant plus… A vouloir cataloguer les souvenirs, la protagoniste réussira à créer une technologie capable de revenir au temps d’un souvenir précis. Une très belle réflexion sur le rôle de la mémoire et du temps, des écueils du passé que l’on cherche à éviter. Des personnages forts, des moments filiaux et sentimentaux très touchants. J’ai beaucoup aimé ce roman que je recommande !

Histoire prenante Barry et Helena sont très attachants et remplis d’émotions. On peut très bien se projeter en eux. J’ai été surpris par l’histoire, je n’attendais rien de ce roman, il a été un gros coup de cœur. Je vais poursuivre avec d’autres ouvrages de cet auteur.