La popularité de ce livre sur Gleeph
Résumé
Disséminées au fil des Pensées, publiées en 1670 après la mort de leur auteur, ces fragments sur le divertissement révèlent une réflexion profonde sur la condition humaine et la quête du bonheur. "Les hommes n'ayant pu guérir la mort, la misère, l'ignorance, se sont avisés, pour se rendre heureux, de ne point y penser." (Pascal, Pensées, article IV, 2.) Fuite de soi prenant son origine dans la peur de la mort, le divertissement représente le signe négatif de la conscience de notre condition mortelle. L'obsession de l'homme à se divertir reflète son incapacité à réfléchir sur lui-même et sur sa condition, et les préoccupations humaines constituent moins des moyens d'accomplissement, qu'autant d'échappatoires éphémères. L'activité humaine prend la figure d'une fuite permanente, où le temps est employé à occulter la vérité de notre fragilité, que révèle en creux la critique pascalienne.