Tant de nuances de pluie

Ce premier roman de Asha Lemmie est d'une beauté, et d'une puissance à couper le souffle ! L'auteure raconte l'histoire d'une enfant métisse grandissant dans un Japon traditionnel, sans pitié et où les apparences valent plus tout. La violence psychologique et physique que subit cette petite fille, va produire des dégâts qui vont s'insinuer perfidement dans tous les pores de son être, et la suivre tout au long de sa vie. On s'accroche avec fureur, à ces rares petits bonheurs qu'elle va vivre, en espérant qu'ils perdurent, et qu'elle connaisse enfin la paix... C'est une histoire bouleversante et captivante, que je ne peux que vous recommander ! Un vrai coup de cœur ❤️.

Si comme moi, le film Mémoire d'une Geisha t'a marqué par sa beauté, alors il y a fort à parier que tu sois aussi sous le charme de ce roman ! Très poétique et très imagé, Tant de nuances de pluie est une invitation au voyage dans un monde d'anciennes traditions où la fierté d'un nom de famille est plus importante que les membres de cette famille. Il est tout ce qu'il y a de plus pur mais aussi tout ce qu'il y a de souffrance... Tant de nuances de Nori : fille bâtarde, sœur dévouée, jeune héritière déchue, femme forte, résiliente. Une histoire de famille passionnante, un destin tragique mais la détermination de vivre libre !

Kyoto, 1948. Nori Kamiza, 8 ans, est déposée devant la demeure de sa grand-mère par sa mère. C’est l’une des plus nobles familles du Japon. Mais Nori, a un métissage et des cheveux crépus, fruit d’une relation scandaleuse avec un gaijin. Sa grand-mère va alors la cacher dans un grenier et lui faire subir des traitements pour blanchir sa peau à base d’eau de javel. Pour la rendre plus japonaise. Nori fait preuve d’une grande sagesse et accepte son sort, même si elle est grandement envie de découvrir ce qu’il se passe à l’extérieur de ce grenier. Sa rencontre avec Akira, son demi-frère va être un grand bonheur. Un sentiment de liberté et de découverte, jusqu’à ce que… Ce roman est puissant. L’histoire de Nori est terrible et touchante. Comment ne pas s’attacher à cette petite fille qui devient femme sous nos yeux ? Comment ne pas être émue et attristée par le sort qui s’acharne sur elle ? Par les souffrances physiques et psychologiques qui ne cessent de tourbillonner autour d’elle. La condition de la femme témoigne des atrocités. Le contexte historique est passionnant, le poids des traditions est rudement ancré. Pourtant, Nori se nourrit de bonheurs fugaces. Des plaisirs ici et là. J’ai aimé voir les liens fraternels se tisser. L’amour naître et perdurer. Au-delà de tout. D’une puissance infinie. Ce roman est une merveille. J’ai pris beaucoup de plaisir à le découvrir. J’ai eu du mal à le lâcher avant de le refermer au point final. Nori restera dans mon cœur, qui a été touché par ce récit.

Gros coup de cœur pour cette histoire qui m’a happée dès les premières pages. On s’attache immédiatement à Noriko, fruit d’une liaison compromettante. Sa grand-mère l’a malmène, enfermée dans le grenier. C’est très bien écrit, agréable à lire. Une fois commencé, on ne veut plus le lâcher. C’est un premier roman parfaitement réussi où le thème de la musique, du deuil, de la famille sont abordés. Je vous conseille vraiment cette lecture originale d’une part, très intéressante de l’autre. C’est un joli coup de cœur pour ma part. PS: j’adore le titre.

Aujourd'hui je vous parle d'un joli coup de coeur qui nous emmène au japon. Noriki est une petite fille métisse. Sa mère issue d'une des familles des plus notables s'est vue répudiée pour sa liaison avec un afro-américain, dont Noriki est née.  A 8 ans, la petite fille est emmenée par sa mère, à la porte du palais de ses grands-parents. Là, dans le grenier qui devient sa chambre, elle y vit enfermée et subit les maltraitances de sa grand-mère (punition, bain d'eau de javel...). Mais Noriki est une petite fille obéissante, résignée. Elle ne peut compter que sur Ayame, l'une des domestiques qui est chargée de s'en occuper. Une vie solitaire, jusqu'au jour où l'arrivée de son demi-frère, un peu plus âgé qu'elle, va tout faire basculer. Que j'ai aimé Noriki ! Je me suis tout de suite attachée à cette petite fille qui ne dit jamais rien est dotée d'une force intérieure inouïe, parce qu'il faut bien ça après tout ce qu'elle traverse. Rien ne va l'épargner et lorsqu'elle touche le bonheur du bout des doigts, le malheur lui n'est jamais loin. La relation avec son frère est belle, un lien puissant l'anime. Frère et soeur vont braver des tempêtes, se liguer contre une grand-mère qui tient la destinée de son petit-fils dans ses mains et dont Noriki est un obstacle à évincer. J'ai aimé plonger dans ce Japon des années 50 où les traditions et la réputation de la famille sont plus importantes que tout au monde, quitte à faire quelques sacrifices. J'ai adoré voir Noriki grandir, forger son caractère au fil du temps, devenir femme.  Mais, j'ai été déçue par la fin, qui n'est pas celle que j'attendais. je n'ai pas compris ses choix. Malgré cela, c'est une magnifique lecture qui m'a envoûtée du début à la fin. Un roman historique fascinant et touchant. Ce roman fait partie de la nouvelle collection d'Harper Collins " Au gré du monde" et une jolie pépite que je ne peux que vous recommander. J'ai hâte de découvrir les prochains romans de cette collection, dont la nouvelle parution est prévue pour janvier 2024.