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Résumé
La fin du monde, voilà le salut Schopenhauer affirme à de nombreuses reprises, notamment dans ses aphorismes, que l'oeuvre est inséparable de son sujet. Pour lui, comme pour Nietzsche qu'il influencera, une oeuvre est toujours par nature biographique. C'est pourquoi ces entretiens et portraits de contemporains venus le visiter sont essentiels, qui permettent d'appréhender l'homme Schopenhauer dans sa réalité et dans son quotidien. C'est un fait unique dans l'histoire de la philosophie qu'un aussi grand penseur se prête à de tels dialogues. Grâce à ces entretiens donnés en 1858, deux ans avant sa mort, on accède à la véritable personnalité du philosophe, à son caractère sous tous ses aspects, si insolites et étranges parfois, présentant de lui une image familière et souvent cocasse. Sa misogynie, son pessimisme, son mépris de la science et de l'histoire se donnent libre cours dans des conversations à bâtons rompus et sans filtre. On découvrre un Schopenhauer enjoué et volontiers sarcastique que le sombre auteur du Monde comme volonté et représentation ne laissait pas pressentir.