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Résumé
Bien avant que les mots auteure et écrivaine ne fassent leur entrée dans le vocabulaire universitaire, Bernard Dhuicq célébrait la vie et l'oeuvre d'Aphra Behn, dont il est resté l'un des historiographes les plus fidèles et les plus respectés dans le monde. Moins connu comme traducteur, il fut cependant l'un des pionniers en France de ce que l'on appelle aujourd'hui la traductologie. Personne n'était mieux qualifié que lui pour traduire les récits d'Aphra Behn, dont il livre ici le premier volume. Orenooko, or, The Royal Slave. A True History (1688) est en quelque sorte le testament d'Aphra Behn. Écrit d'une traite, publié quelques mois avant sa mort, ce récit n'a rien d'un roman. C'est l'histoire d'un homme noir qui a réellement existé, que la narratrice a personnellement connu, et dont la vie exemplifie les valeurs qu'elle a toujours admirées. C'est aussi une fable sur l'égocentrisme et l'autosatisfaction d'une classe issue de la Révolution anglaise qui s'appuiera sur l'esclavage pour fonder son pouvoir financier, colonial et politique jusqu'en 1847.