Sagan 1954

🤍 Bonjour Françoise. 📖 Comment parler de ce livre... Comment dire l'emotion. D'abord, le sourire involontaire, irrépressible à la lecture du nom de Sagan, comme le remarque si justement l'auteure. Le plaisir de la retrouver, même quelques pages. La trouver plutôt, à 17 ans, libre déjà, garçon raté ou fille manquée, et s'en foutre. Parce qu'aimer c'est mieux, mieux que la littérature. Mieux que la vie. 🤍 Bonjour Françoise. ✒ Bonjour à cette femme aussi digne d'être une plume qu'elle avait l'envergure d'une héroïne de roman. On en reprendrait bien une dose, quelques mots rapidement bafouillés, mal articulés, mais ses mots à elle, comme elle les dit si mal. Les écrit si bien. 🤍 Bonjour Françoise. 🥺 C'est émue que j'ai refermé ce livre. Plus qu'émue, très bien, j'avoue. Je pleure toujours un peu quand c'est beau. Je me revois découvrir Bonjour tristesse. Me passer en boucle les interviews de cette femme dont le débit me rend parfois ses réponses si pertinentes tout à fait insaisissables. Lire tous ses livres, encore et encore, même ceux que j'aime moins, pour le plaisir d'être bercée à nouveau par cette "petite musique". 🤍 Bonjour Anne. Bonjour et merci. Pour votre plume merveilleuse, si judicieuse et si émouvante. Ce fut trop court. Ce fut parfait. 🙏

Ce livre m’a laissée décontenancée.. D’une part j’ai aimé l’idée de la relation entre l’autrice et Sagan (mais elle est unilatérale forcément). D’autre part, j’ai trouvé cela un peu forcé, comme si Anne Berest avait sa vie mêlée à celle de Sagan. Aimer quelqu’un et l’admirer, ce n’est pas se l’approprier. Un avis mitigé sur un livre-roman-biographie-autofiction, avec de belles phrases quand même : «  il avait cette faculté qui rend les gens heureux de s’inventer en héros de sa propre vie ». Ou : « ce moment n’allait pas changer sa vie, non, c’était simplement sa vie qui prenait son chemin. »

J’avoue être légèrement embêtée par l’écriture de cette critique, je suis dans un entre-deux, entre ce livre est « propre » et ce livre est « fascinant » (le grand écart). Je m’explique d’un côté j’ai été séduite par le sujet forcément éblouissant qu’est Françoise Sagan et de l’autre par la pâleur du récit! J’ai eu l’impression que le sujet était bien trop « imposant » pour l’auteure, comme si Sagan avait dévoré Berest. On parle ici de Sagan à 18 ans et de l’auteure qui vit une période difficile de sa vie personnelle, qui tente de se libérer de son divorce, en se prenant au jeu de Sagan. J’ai trouvé que c’était forcément téléphoné et cliché, selon moi le récit est trop lisse et manque cruellement de rugueux, d’audace, de séduction, il parle de Sagan sans l’avoir vraiment invitée. Alors oui j’ai terriblement envie de lire « Bonjour Tristesse » j’ai besoin de plus de cette héroïne qui a su me charmer par sa liberté, sa façon de danser sur les convictions de l’époque (1954) et son irrésistible sauvagerie! Bref, merci pour cette aparté, merci d’avoir fait rentrer François Sagan dans ma vie ! Un livre propre sur une femme fascinante 🤩

Long, plein de digressions inutiles sur la vie de l’auteur, de détails inintéressants, soporifique ... bref ... et pourtant j’aime cette romancière !